CSDHI –Dimanche 24 novembre, dixième jour des manifestations contre le régime d’régime d’IranIran, s’est poursuivi sous la forme de manifestations et d’affrontements à Tehranpars (Est de Téhéran), Ispahan et Sirjan, par l’intermédiaire d’un réseau de l’Organisation iranienne des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK).
Le samedi 23 novembre, l’OMPI/MEK a annoncé que plus de 300 personnes avaient été tuées et 4 000 blessées. L’OMPI/MEK a publié samedi 23 novembre le nom de 99 martyrs. Des milliers de personnes sont arrêtées et le régime a transformé les écoles primaires en centres de détention. Le nombre de martyrs est beaucoup plus élevé et le régime tente de dissimuler l’ampleur de ses horribles crimes.
Dans son communiqué du dimanche 24 novembre, le Conseil national de la Résistance iranienne a déclaré que « l’ampleur des détentions illégales est si grande que les forces de sécurité ont transformé les écoles primaires de nombreuses villes en centres de détention et de torture, ce qui constitue une violation flagrante des conventions internationales. Une séquence vidéo montrant des membres des forces de sécurité transportant des manifestants menottés et les yeux bandés dans une école élémentaire pour filles Quds de Téhéran a circulé sur Internet. »
Les images de certains martyrs des manifestations iraniennes 2019 ont été publiées par le réseau OMPI/MEK sur les médias sociaux.
« Les visages des braves, qui ont fait le sacrifice ultime pour la liberté de l’Iran. Avec de tels enfants vaillants, notre nation vaincra sans aucun doute les tyrans et remportera la victoire », a tweeté Ali Safavi du Comité des affaires étrangères du CNRI.
Le régime iranien exprime son inquiétude face au rôle joué par l’OMPI/MEK lors des récents soulèvements et tente à tout prix de réprimer et de réduire au silence les manifestations.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a qualifié la situation de « massacre des manifestants et de crime contre l’humanité ».
Mme Radjavi a exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies, les gouvernements et la communauté internationale à mettre immédiatement un terme aux massacres et à la répression et à assurer la libération des personnes détenues, et a souligné que, les détenus risquant d’être torturés ou exécutés, l’ONU doit immédiatement envoyer des missions d’enquête et d’établissement des faits en Iran.
Elle a ajouté que les dirigeants de ce régime doivent faire face à la justice pour avoir commis des crimes contre l’humanité. Le silence et l’inaction face aux crimes contre l’humanité, a-t-elle dit, constituent non seulement une violation des conventions, des lois et des normes internationales, mais encouragent également les mollahs à continuer de commettre ces atrocités contre le peuple iranien et à les propager au reste de la population.
Source : Stop au Fondamentalisme