CSDHI – Le Comité britannique pour la liberté de l’Iran (BCFIF) a publié une déclaration dans laquelle il déclarait « condamner fermement » la répression du régime iranien contre le soulèvement national qui a commencé le 15 novembre, après que les mollahs aient triplé le prix de l’essence.
Dans cette même déclaration, BCFIF a également condamné la coupure quasi totale d’Internet imposée par les autorités iraniennes pendant plus d’une semaine afin d’empêcher que des informations sur les manifestations et la répression ne parviennent au monde extérieur, ce qui a entraîné une répression accrue des forces paramilitaires, les pasdarans (IRGC) et autres organes de sécurité.
BCFIF a écrit : « Malgré la tentative de censure, des informations crédibles font état de manifestations anti-régime dans au moins 165 villes du pays au cours d’une semaine de manifestations et placent à plus de 400 le nombre de manifestants tués par les organes de sécurité alors que plus de 10 000 ont été arrêtés et 4000 blessés dans 173 villes. Ce qui est alarmant, ce sont les manifestants qui sont maintenant menacés d’exécution par pendaison par les médias officiels, les hauts responsables du régime et le pouvoir judiciaire. »
Le groupe a également pris le temps de transmettre ses condoléances aux familles des victimes et de louer les courageux Iraniens qui défilent dans la rue pour faire valoir leurs droits, soulignant que ceux qui scandent « À bas le dictateur » demandent un changement de régime.
BCFIF a écrit : « Aujourd’hui, le régime iranien utilise l’ensemble des ressources, du pouvoir et des privilèges du pays pour attaquer les citoyens sans défense qui participent aux manifestations populaires et répriment violemment leurs demandes légitimes de changement. La communauté internationale ne doit pas rester silencieuse et paralysée face à la répression généralisée et sanctionnée par l’État. L’Organisation des Nations Unies doit mettre de côté l’opportunisme politique et imposer des sanctions aux responsables du régime iranien et aux responsables de la récente répression sanglante et de la coupure d’Internet, qui ne regrettent pas leurs actions inacceptables mais les défendent publiquement comme étant nécessaires pour préserver la « sécurité nationale ».