Impôts Astan e Qods iran

Contributions aux impôts en Iran : la fracture sociale est creusée

Last Updated: 28 novembre 2019By Tags:

Impôts Astan e Qods iranCSDHI – Les impôts des employés représentent 9,6 % du revenu de l’Iran, tandis que le conglomérat d’Astan Quds ne contribue qu’à hauteur de 0,01 %.

Grâce à la hausse du prix de l’essence en Iran, les revenus du gouvernement iranien devraient augmenter de près de 74 milliards de tomans par jour (20 168 700 €). Si la consommation quotidienne d’essence n’est pas inférieure aux 95 millions de litres actuels, les recettes atteindront environ 27 000 milliards de tomans par an (7 358 850 000 €) et seront de 9,2 milliards de tomans 2 507 460 €) pour les 125 derniers jours de l’année civile perse.

Était-il possible d’imposer ce montant aux fondations et aux institutions du Guide suprême de l’Iran, Khamenei ?

Ou en supprimant le budget des institutions parallèles et des centres religieux et publicitaires affiliés au gouvernement, quel montant de déficit public aurait pu être compensé ?

Selon les tableaux budgétaires de fin d’année du calendrier persan, les institutions et fondations du gouvernement iranien ont été tenues de payer un total de 16,5 milliards de impôts, tandis que l’impôt sur les sociétés et les institutions affiliées au conglomérat Astan Qods Razavi reste nul.

Cette année, les employés du gouvernement devront payer cette année 6 900 milliards de tomans (environ 522 millions d’euros) et que les employés du secteur privé devront verser 6 360 milliards de tomans (environ 481 millions d’euros) de leurs salaires à titre d’impôt au gouvernement, ce qui fait que les employés devront payer 9,6 % de leurs revenus en impôts. Toutefois, les institutions gouvernementales, les fondations et les sociétés affiliées à Astan Quds Razavi ne paient qu’environ un centième (0,01 %) des recettes fiscales nécessaires au fonctionnement du pays.

Toutefois, l’administration fiscale iranienne affirme que les sociétés gérées par des fondations et les sociétés affiliées au gouvernement sont soumises aux taxes sur les salaires et à la taxe sur la valeur ajoutée, malgré des exemptions telles que l’impôt sur le revenu. En raison du manque de transparence sur le paiement des impôts par ces sociétés, leurs affirmations sont douteuses.

Astan Quds Razavi est un conglomérat basé à Mashhad, en Iran. C’est l’organisation administrative qui gère le sanctuaire Imam Reza et diverses institutions qui appartiennent à l’organisation. Il relève directement du Guide suprême.

Les conglomérats iraniens, qui jouent un rôle majeur dans l’économie non pétrolière iranienne, contrôlent environ 20 % du PIB iranien et acheminent les revenus aux groupes qui soutiennent le gouvernement. Exonérés d’impôts, ils ont été qualifiés de « gonflés » et de « faiblesse majeure de l’économie iranienne ». Ils ont également été critiqués pour avoir récolté « d’énormes subventions du gouvernement », tout en détournant leur production vers le marché noir lucratif et en fournissant une charité limitée et inadéquate aux pauvres.

Source : Iran Focus

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