CSDHI – L’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a condamné pour la 66ème fois les violations des droits humains, perpétrées par l’Iran, dans une résolution.
Le mercredi 18 décembre 2019, l’AGNU a adopté une résolution condamnant la violation des droits humains en Iran.
La résolution a été proposée par le Canada et a été adoptée par 84 voix pour et 30 voix contre, tandis que 67 États se sont abstenus. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn font partie de ceux qui ont voté en faveur de la résolution.
La résolution exprime des préoccupations au sujet des restrictions en matière de liberté, de religion et de croyance et de la pression croissante contre les minorités religieuses, y compris les Bahaïs, les Derviches et les Soufis.
La résolution exprime également sa préoccupation face aux arrestations arbitraires, aux conditions de détention, à la discrimination à l’égard des femmes et à la poursuite des harcèlements organisés contre les minorités religieuses.
La résolution mentionnait également la répression sanglante des manifestations nationales de novembre 2019. Le régime n’a toujours pas publié le nombre exact de personnes tuées ou arrêtées. L’ONU a appelé l’Iran à libérer les personnes détenues uniquement pour avoir participé à des manifestations pacifiques ou pour avoir exercé leurs droits humains et leurs libertés fondamentales.
Le 7 décembre 2019, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a déclaré qu’au moins 7 000 personnes auraient été arrêtées dans 28 des 31 provinces iraniennes depuis le début des manifestations de masse le 15 novembre, affirmant qu’elle était « extrêmement préoccupée par leur traitement physique, les violations de leur droit à une procédure régulière et la possibilité qu’un nombre important d’entre elles soient inculpées d’infractions passibles de la peine de mort, en plus des conditions de détention. »
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la résistance d’Iran (CNRI), a salué l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une résolution censurant les violations flagrantes et systématiques des droits humains en Iran. Elle a déclaré : « Après la 66ème condamnation des Nations Unies, la communauté mondiale doit prendre des mesures efficaces pour mettre fin à la tendance croissante aux violations des droits humains et aux crimes continus contre l’humanité perpétrés par le régime des mollahs. »
Elle a ajouté : « Le silence et l’inaction vis-à-vis des innombrables crimes perpétrés par le fascisme religieux au pouvoir en Iran au cours des quatre dernières décennies l’ont encouragé à perpétuer et à intensifier ses crimes contre l’humanité. Le massacre de plus de 1 500 personnes et de jeunes, les blessures de 4 000 autres et l’arrestation de 12 000 personnes lors du soulèvement national en novembre sont l’un des crimes les plus horribles du XXIe siècle et constituent à tous égards un crime contre l’humanité. »
Mme Radjavi a souligné que les responsables des atrocités odieuses commises en novembre, le Guide suprême du régime Ali Khamenei, son président Hassan Rouhani et d’autres dirigeants du régime ont été impliqués dans les crimes de la théocratie au pouvoir, y compris le massacre de 1988. Leur impunité doit cesser. Le Conseil de sécurité doit reconnaître les crimes du régime, y compris les massacres de 1988 et de 2019, comme des crimes contre l’humanité afin que les responsables soient traduits en justice.
La présidente élue du CNRI a de nouveau souligné la nécessité de former une mission d’établissement des faits par l’ONU pour enquêter sur le massacre de novembre et se rendre en Iran pour visiter les prisons et les personnes arrêtées. Elle a ajouté que la théocratie dirigeante de l’Iran est aujourd’hui le violateur des droits humains le plus barbare et le plus flagrant du monde. Il a piétiné de manière flagrante les droits fondamentaux de la nation iranienne sous tous ses aspects politiques, sociaux et économiques et doit donc être banni par la communauté internationale.
Source : Stop au Fondamentalisme