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L’étau de la censure se resserre sur le cyber-espace en Iran

Last Updated: 28 janvier 2020By Tags:

censure médias iranCSDHI – A la suite des manifestations de novembre 2019 contre la hausse des prix de l’essence et de la répression violente qui s’en est suivie, les Iraniens ont connu une coupure d’Internet d’une dizaine de jours, empêchant la population d’accéder au cyberespace, de téléphoner, de contacter le monde extérieur.

Depuis, ils sont extrêmement inquiets du renforcement annoncé de l’internet national.

IRIB iranEbrahim Raisi, le chef du pouvoir judiciaire en Iran, a annoncé : « IRIB (Radio et télévision de la République islamique d’Iran) est exclusivement responsable de la délivrance de permis et de la réglementation des œuvres audio / vidéo à grande échelle dans le cyberespace et de sa surveillance. »

Il a publié une circulaire annonçant à toutes les autorités judiciaires de tout le pays : « Il est impératif que les autorités judiciaires et le siège se renseignent auprès de l’IRIB sur les travaux audio et visuels généralisés dans le cyberespace, en termes de licences, de réglementations et de questions connexes. Toute activité dans ce domaine sans l’autorisation de l’organisation est illégale. » (Agence de presse officielle ILNA – 20 janvier 2020)

360 % de hausse concernant les cyber-arrestations

Abdolreza Agha Khani, chef de la police de la sécurité sociale de la province de Qom, expliquant les cybercrimes et les activités de la cyber police, a déclaré qu’il y avait eu une augmentation de 197 % des délits liés à l’espace virtuel. 280 % de délits supplémentaires ont été découverts et 360 % d’arrestations supplémentaires ont été effectuées. (Agence de presse officielle ISNA – 25 janvier 2020)

170 personnes arrêtées en relation avec la cybercriminalité dans la province de Kermanshah

Ali Karimi, chef de la cyber police de la province de Kermanshah (FATA), a annoncé que 170 coupables liés à la cybercriminalité ont été arrêtés. Il a déclaré : « Depuis plusieurs années, il y a eu une augmentation de l’utilisation de l’espace virtuel. Les jeunes de 14 à 30 ans constituent la majorité des coupables. » (Agence de presse officielle, Young Journalists Club – 24 janvier 2020)

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