CSDHI – Le dossier « Visages de l’oppression » a été présenté au Sénat, en présence entre autres de Giulio Maria Terzi de Sant’Agata, ancien ministre des affaires étrangères, président du GCRL-Marco Pannella et membre de In Search of Justice.
Le portail d’information du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) informe que : La publication de l’association Hands Off Cain, qui mène une campagne mondiale pour l’abolition de la peine de mort, a exhorté l’Union européenne à mettre sur liste noire 23 membres du régime iranien, responsables de graves violations des droits de l’homme.
Parmi eux, l’organisation dénonce dans le dossier ceux ont joué un rôle central dans le massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques, perpétré en 1988 en Iran. Ce massacre a été considéré par certains Etats, comme le Canada, comme un crime contre l’humanité. D’autres sont responsables de la répression sanglante du récent soulèvement qui a éclaté en novembre 2019 et qui, (comme l’a rapporté le MEK/OMPI) a entraîné la mort de plus de 1 500 personnes, 4 000 blessés et 12 000 arrestations. « Le fait que, suite à leur inscription sur la liste des sanctions de l’UE, leurs ressources économiques seront gelées, les affaires économiques et financières avec eux, ainsi que les visas et les permis d’entrée en Europe seront interdits. C’est une façon de préserver l’engagement européen en faveur de la protection et de la promotion des droits de l’homme et de l’État de droit, ainsi que d’éviter toute forme de complicité dans les crimes commis par ces membres du régime », souligne Hands Off Cain.
Comme l’indique le portail d’informations du Conseil national de la résistance d’Iran (CNRI), les représentants de la République islamique mentionnés par l’organisation dans son dossier comprennent le chef de la magistrature Ebrahim Raisi, le ministre des technologies de l’information et de la communication Mohammad-Javad Azari Jahromi, le ministre du renseignement Mahmoud Alavi, le ministre de l’intérieur Rahmani Fazli, le chef des pasdarans, le général Hossein Salami et le nouveau commandant de la Force Qods, le général Esmail Ghaani.
A partir de l’été 2013, ou depuis l’élection du président Hassan Rouhani, en Iran « le taux d’exécution a fortement augmenté », lit-on dans le dossier. En particulier, « plus de 3 883 prisonniers ont été exécutés depuis le 1er juillet 2013 » et encore « en 2019, il y a eu au moins 285 exécutions en Iran, dont celles de 8 mineurs et de 17 femmes. Au moins 310 personnes, dont 7 au moment des faits et 5 femmes ont été pendues à la place en 2018. »
2020 a commencé avec la pendaison collective de 8 hommes dans la prison de Rajaï Chahr, dans la ville de Karaj.
Source : Stop au Fondamentalisme, le 28 février 2020