CSDHI – Instantané vidéo d’un homme soupçonné être atteint du COVID-19 à Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran. Le nombre de morts en Iran dans le cadre du COVID-19 a dépassé le chiffre de 6 400, mais le régime iranien refuse toujours de régler correctement la crise qui a ravagé le pays.
Le Conseil national de la résistance a annoncé aujourd’hui qu’au moins 6 400 Iraniens étaient morts du COVID-19 dans au moins 196 villes d’Iran.
Le ministère iranien de la santé a déclaré que 1 135 personnes étaient décédées du virus.
Dans un discours télévisé, le président iranien Hassan Rouhani a déclaré que le régime était honnête avec le peuple au sujet de l’épidémie.
Rouhani a également demandé aux Iraniens de ne pas prêter attention aux informations diffusées par les médias sociaux.
Cependant, le chef du Conseil médical iranien a déclaré à l’agence de presse officielle ISNA que les chiffres réels de l’épidémie de COVID-19 étaient « certainement » plus élevés que les chiffres annoncés par le ministère de la Santé.
Le Dr Ahmadreza Zafarghandi a également déclaré qu’en dépit des affirmations de certains responsables selon lesquelles ils avaient atteint le « pic » de l’épidémie, celle-ci a continué à augmenter et que « tout dépendait des autorités et des populations ».
Rouhani a été cité par les agences de presse officielles, il y a deux jours, déclarant que l’Iran avait dépassé le pic de l’épidémie.
Il a de nouveau déclaré aujourd’hui que Qom et Gilan, deux des régions les plus touchées d’Iran, avaient passé le pic.
Le président du régime a déclaré aux Iraniens aujourd’hui que le régime n’avait pas retardé l’annonce de l’épidémie de COVID-19 « même d’une seule journée. »
Mais de nombreuses informations officieuses et officiels indiquent que le régime était au courant des premiers cas de COVID-19 à Qom, près de Téhéran, bien avant son annonce officielle, le 19 février.
Bahram Parsaie, membre du Majlis iranien, a déclaré à Jahan’e San’at News que le ministère iranien de la santé avait signalé les premiers cas de COVID-19 aux autorités début février, ajoutant que les responsables ne les avaient pas pris au sérieux.
D’autres informations indiquent que le régime était au courant des premiers cas de virus à Qom fin janvier mais avait intentionnellement refusé de le rendre public.
Source : Iran News Wire