CSDHI – Le nombre de morts de coronavirus en Iran a dépassé les 11 500 en raison de l’incapacité et de l’incompétence du régime.
Il y a maintenant plus de 11 500 décès dus au coronavirus dans 222 villes d’Iran, selon les chiffres publiés par l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK), mardi 24 mars 2020, dans l’après-midi.
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) compte 980 victimes à Khorasan Razavi, 59 à North Khorasan, 500 au Khouzistan, 1360 à Isfahan, 280 à Kermanshah, 230 à Yazd, 230 au Lorestan, 240 à Hamadan, 150 à Zanjan, et 70 au Sistan-Baloutchistan.
Cependant, il est important de se rappeler qu’il y a des milliers de décès de plus dans d’autres provinces et que c’est un minimum en raison des chiffres secrets gardés par le régime.
Le régime essaie de cacher la propagation du virus, mais même dans ce cas, la vérité est en train d’être révélée. Le représentant du ministère de la santé a reconnu que « le nombre de morts à Téhéran augmente de 13 % », avec 1 762 personnes de plus infectées au cours des dernières 24 heures.
Alors que le député Abdul Karim Hosseinzadeh a écrit une lettre au président du Parlement à propos de la crise.
Il a écrit : « L’Iran n’est qu’à quelques pas d’une catastrophe historique et humanitaire. Les députés comme moi sont fatigués de quémander une quarantaine et d’autres actions nécessaires ; nous sommes sans espoir qu’une action décisive soit entreprise. Avant qu’il ne soit trop tard, votons un projet de loi urgent pour fermer immédiatement tout le pays pendant un mois … pour protéger nos compatriotes du coronavirus mortel. »
Pour masquer la propagation du coronavirus et l’incompétence du régime, les mollahs ont même renvoyé chez elle l’ONG internationale, Médecins sans frontières, arrivée à Ispahan avec neuf spécialistes et deux avions chargés d’équipement pour installer un hôpital de campagne.
Alireza Vahabzadeh, le conseiller du ministère de la santé, a écrit : « En mettant en œuvre le plan national de mobilisation contre le coronavirus et en utilisant pleinement les capacités médicales des forces armées, il n’est pas nécessaire de recourir à des forces étrangères. »
Le 24 mars, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance d’Iran (CNRI) a condamné le rejet par le régime de l’équipe de Médecins Sans Frontières, déclarant : « Expulser Médecins sans frontières, qui était venu à Ispahan avec un accord préalable et une coordination montre que les mollahs ont l’intention de poursuivre leur dissimulation criminelle, en particulier concernant le nombre de morts. Cela montre que le principal problème en Iran est la dictature corrompue qui ne pense à rien d’autre qu’à la façon de conserver son emprise sur le pouvoir et que les vies humaines ne valent rien. Le régime veut recevoir de l’aide sans aucune supervision afin de pouvoir la mettre à la disposition des pasdarans et des responsables du régime. »
Notamment, en raison de l’augmentation du nombre de morts en Iran, les politiciens pro-apaisement et les lobbies du régime tentent de justifier l’incompétence des mollahs à contenir le coronavirus en attribuant la crise aux sanctions américaines. Cependant, les mollahs et les pasdarans n’ont fait que dilapider toutes les ressources du pays dans les conflits étrangers et leurs ambitions nucléaires. Ils ont également monopolisé du matériel médical pour eux-mêmes et leurs mercenaires dans différents pays, comme le traitement des blessés des Houthis dans l’hôpital avancé des pasdarans appelé Baghiatallah à Téhéran.
En outre, le président élu du CNRI a blâmé les défenseurs de la politique d’apaisement et a rappelé à ceux qui versent des larmes de crocodile pour le fascisme religieux au pouvoir en Iran en raison des sanctions devraient également montrer une certaine empathie pour le peuple iranien. Et s’ils sont fidèles à leurs paroles, ils devraient forcer le régime à autoriser les journalistes, les observateurs, les missions et l’aide étrangère dans le pays et permettre à l’aide d’atteindre les nécessiteux sans intermédiaires. Ils devraient également faire pression sur le régime pour qu’il libère tous les prisonniers et pour qu’il arrête les arrestations, les tortures et les exécutions, et surtout, oblige le régime à ne pas empêcher les jeunes rebelles d’aider leurs concitoyens.
Source : INU