Pour renforcer le plan de « sécurité publique », les forces de sécurité de l'Etat (FSE)» ont lancé une opération massive sous prétexte de débarrasser le parc Laleh – un des plus fréquentés de la capitale – de ses toxicomanes. Les FSE ont donc ouvert une chasse à l’homme cruelle, arrêtant, frappant et blessant nombre le malheureux, avant de les transférer vers des lieux inconnu.
L'attaque n’a pas manqué de soulever un vif ressentiment dans la population. Les Téhéranais qui passaient
par le parc ont protesté contre le traitement fait aux toxicomanes, beaucoup étant incapables de se tenir debout.
Ces mesures s’inscrivent dans un plan de répression lancé pour la première fois en avril 2007 pour lutter contre les soulèvements populaires. Il a entraîné des rafles massives dans les rues de jeunes et de femmes,
accusés d’être mal voilées ou d’être des « voyous ». Dans la même période, plus de 300 prisonniers ont été envoyés à la potence.
Les violations des droits de l'homme ne peuvent être évaluées avec les normes habituelles. Le 25 juillet, à la prison d’Evine de Téhéran, 29 prisonniers ont été pendus en même temps. Malgré la condamnation unanime par la communauté internationale la semaine suivante le régime a pendu dix autres prisonniers établissant un autre record, selon ses propres normes.