CSDHI – Mahmoud Salar-Kia, procureur adjoint de Téhéran, a estimé que le nombre de neuf millions d’affaires judiciaires traitées en 2008, était « alarmant », a indiqué le quotidien officiel Etemad le 18 février.
Il a été nommé à cette fonction en 1998, alors que le système judiciaire traitait cinq millions d'affaires pénales. En dix ans, les chiffres ont doublé, et il trouve cela « alarmant » pour un pays de 70 millions d’habitants.
« Dans les deux années à venir, nous serons confrontés à un afflux de 10 à 12 millions d’affaires », a déclaré Salar-Kia. Il a attribué une grande partie de cette catastrophe à la politique économique et sociale du régime.