CSDHI – Davoud Sadri, était employé et âgé de 27 ans. Il était originaire de la cité Andicheh de la ville de Karadj, près de Téhéran. Il a été tué avec sept autres personnes le 16 juillet, par des agents qui tiraient sur la foule depuis le toit de leur centre répressif au carrefour de la rue Azadi et de la rue Jenah de Téhéran.
La famille a récupéré son corps au bout de six jours à l’ hôpital Imam Ali Chahriar, contre une somme de 350.000 tomans pour la balle et 6 millions de Tomans pour le corps.
Les agents du régime ont exercé des pressions sur le père de Davoud Sadri pour qu’il dise que son fils était un milicien et qu’il avait été tué par les manifestants. Ils lui ont promis, s’il collaborait, de payer le prix du sang de son fils et de le déclarer «martyr».