Dans une lettre au Secrétaire général de l'ONU, des parlementaires irakiens de sept groupes politiques : Nous demandons la protection de la réputation irakienne face à la pression de Téhéran contre Achraf, nous ne permettrons pas à un pays tiers de réprimer son opposition au nom de notre gouvernement
CSDHI – Cinquante parlementaires irakiens de sept groupes politiques du parlement de ce pays ont adressé une lettre hier au Secrétaire général des Nations unies dénonçant la répression des résidents d’Achraf. Dans leur lettre, les députés déclarent : « alors que le monde a mis l'accent sur des scènes du soulèvement à l’intérieur de l'Iran et l’aspiration du peuple à la liberté, les résidents du camp d’Achraf, qui sont des réfugiés politiques en vertu de la Quatrième Convention de Genève, ont été placés sous un blocus contraire aux traités internationaux et privés de leurs besoins humanitaires pendant plus de six mois. »
« Les résidents du camp, ont ajouté les parlementaires irakiens, ont insisté au cours d'entretiens privés avec des représentants du gouvernement sur leur volonté de rester à Achraf. Achraf est une zone désarmée, un fait démontré par l'enquête détaillée effectuée dans le camp par le ministère de l'Intérieur en avril 2009 et confirmée par le ministère irakien des Affaires étrangères. Par conséquent, il n'y a aucune raison d'utiliser la force et ni de placer sous blocus un environnement dans lequel se trouvent des individus pacifiques. En outre, toute pression ou déplacement de ces réfugiés constitue une violation du droit international humanitaire. »
Les parlementaires ont ajouté que «nous considérons comme un facteur déterminant votre intervention personnelle et celle de la communauté internationale pour lever le blocus et garantir le respect du droit international, tout en trouvant une solution qui assure le respect des droits des résidents d'Achraf, en particulier dans des circonstances où il existe un front uni dans le monde contre la répression du peuple iranien. »