et autres manœuvres du régime dans la crainte des grandes révoltes de février
CSDHI – Selon des informations du département social de l’OMPI à l’intérieur de l’Iran, le régime des mollahs s’efforce en vain stopper la poursuite et le développement des révoltes populaires, notamment durant le mois de février en opérant des changements dans la structure de la milice du Bassidj du corps des gardiens de la révolution (CGR).
Pour accélérer l’envoi d’agents dans divers secteurs de Téhéran et déployer davantage de pasdarans et de miliciens dans les quartiers, chacun des quatre secteurs de la milice a été découpé en cinq zones plus petites, multipliant ainsi les secteurs de la milice à Téhéran en une vingtaine. Chaque secteur couvrira désormais 10 mosquées au lieu des 40 précédentes.
Dans cette nouvelle organisation qui devient effective le jour de la célébration de l’Arba’ine (anniversaire du 40e jour de l'assassinat de l'Imam Hussein, le 5 février), les 20 secteurs du Bassidj tombent sous le commandement direct du corps « Mohammad Rassoul Allah » du CGR.
Redoutant l’ampleur de la révolte du 11 février, le CGR a attribué l’ensemble des principales places et avenues de Téhéran aux diverses sections de la milice qui vont s’y déployer et obliger ainsi la population à emprunter les rues et les axes secondaires. De plus, à partir du 1 février des groupes de voltigeurs à motos vont sillonner les principales artères et places de la capitale pour y créer un climat de peur
Source: ncr-iran.org