Téhéran, 1er novembre – Le ministère iranien des renseignements a annoncé l'arrestation mardi de plusieurs individus impliqués dans deux attentats à la bombe dans la province du Khouzistan, peuplée principalement de la minorité ethnique arabe, dans le sud-ouest de l'Iran.
L'agence de presse officielle Fars a cité un communiqué du ministère disant que trois de ceux qui avait eu un rôle direct dans les attentats avaient reconnu avoir fait ces opérations pour créer des divisons ethniques.
De hauts responsables officiels, dont le président ultra Ahmadinejad, ont accusé le gouvernement britannique des attentats d'Ahwaz, qui avaient suivi un série de soulèvements populaires dans cette province en ébullition ayant fait des dizaines de morts et de blessés dans la population.
L'Iran avait aussi accusé le Canada d'attentats dans cette ville au début de l'année. Téhéran n'a produit aucun document pour matérialiser les accusations contre Londres et Ottawa.
Le ministre iranien des affaires étrangères Manouchehr Mottaki a affirmé que Téhéran était en possession de preuves comme quoi Londres était derrière les deux bombes qui avaient explosé dans Ahwaz. « Avec de nouveaux plans et scénario, les Britanniques cherchent à semer la division et à se mêler dans les affaires internes des pays du Moyen-Orient », a dit Mottaki.
La presse officielle iranienne a appelé la théocratie à rompre ses relations diplomatiques avec Londres et à expulser le personnel de l'ambassade, Sir Richard Dalton, l'ambassadeur, y compris.