CSDHI – Le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU sur la siituation des droits humains en Iran signale un test de virginité et de grossesse imposé à deux détenues politiques et confirmé par les autorités de la dictature religieuse.
Les deux prisonnières en question sont la dessinatrice Atena Farghdani et Fatemeh Ekhtessari, lorsqu’elle était emprisonnée.
Le pouvoir avait avancé pour légitimer cet acte odieux que « les autorités carcérales ont décidé ces tests en réponse aux allégations de harcèlements sexuels parus sur internet ». Notons en passant que le régime des mollahs qui censure, filtre et interdit internet à sa guise, surfe sur le net.
En fait lors d’une visite en prison de son avocat, Atena lui avait serré la main, ce qui avait immédiatement déclenché un procès en sorcellerie – relations sexuelles illicites – avec emprisonnement de l’avocat et test de virginité humiliant pour la jeune rebelle.
Doit-on rappeler cependant que le viol est couramment pratiqué dans les prisons en Iran pour briser la résistance des détenus, femmes et hommes. Dans les années 1980, lors des grandes vagues d’exécutions, une fatwa avait même été lancée pour violer les jeunes prisnnières politiques vierges avant leur exécution, afin de leur barrer la route du paradis… La fatwa est toujours en vigueur.
On peut aussi citer le livre de fatwas religieuses, Tahrir ol-Vassileh, écrit par Khomeiny, fondateur de la dictature religieuse, véritable traité porngraphique et de pédophilie, qui légitime et légalise l’oppression sexuelle des femmes – considérée comme marchandises ou butin de guerre – des petites filles de moins de 9 ans et mêmes des tout petits . Un livre qui sert toujours de fondement aux verdicts des juges religieux en Iran, et tous les juges en Iran sont des mollahs…