CSDHI – L’Organisation des prisons de Téhéran et Sohrab Soleimani ont été ajoutés à la liste du Trésor concernant les autorités et les organisations impliquées dans des violations des droits de l’homme en Iran. Le porte-parole de la Maison Blanche a annoncé jeudi que les États-Unis ont ajouté Sohrab Soleymani, le frère d’un responsable militaire iranien à sa liste de sanction pour avoir participé à de graves violations des droits de l’homme.
Soleimani est le frère cadet de Qassem Soleimani, l’ancien commandant de la force d’élite iranienne, Qod. Il était directeur général de l’Organisation des prisons de Téhéran depuis 15 ans et il a été nommé directeur du Bureau de l’adjoint chargé de la sécurité et de l’application des lois, de l’Organisation pénitentiaire, depuis juin dernier.
Les sanctions ne sont pas en contradiction avec les obligations des États-Unis en vertu de l’accord nucléaire et elles ne sont pas nivelées dans le cadre de cette entente, selon les autorités américaines.
« Nous continuons à considérer que les représentants du gouvernement iranien se livrent à des comportements répressifs contre leurs propres citoyens, notamment en faisant usage de mauvais traitement et d’abus », a expliqué le Département d’Etat dans un document d’information communiqué aux journalistes. « Cela est particulièrement évident dans la prison d’Evine, où se trouvent de nombreux prisonniers d’opinion. Nous avons documenté ces nombreuses violations des droits de l’homme perpétrées par le gouvernement iranien dans nos rapports annuels du Département d’Etat chargé des droits de l’homme, de la liberté de religion et du trafic des personnes.
Après les accords nucléaires, les États-Unis ont annulé les sanctions qui duraient depuis une dizaine d’années contre l’Iran, mais ils ont renouvelé les sanctions relatives aux droits de l’homme et aux missiles.
Il convient de noter que l’UE a renouvelé ses sanctions en matière de droits de l’homme contre l’Iran jusqu’au 13 avril 2018. Les sanctions imposent actuellement une interdiction de voyager et un gel des actifs sur 82 personnes et une entité, ainsi qu’une interdiction d’exporter vers l’Iran des équipements qui pourraient être utilisés pour la répression interne ou le contrôle des télécommunications.
Source : Les droits de l’homme en Iran