CSDHI – Le 30 août, dans la ville de Khorambid, dans la province de Fars, dans le sud du pays, la police a brutalement arrêté et battu en public un jeune homme, Javad Khosravanian, avant de le transférer au poste de police. Deux policiers ont frappé et torturé ce jeune homme de 17 heures à 22 heures.
Lorsque Khosravanian a perdu connaissance, ils l’ont transféré à l’hôpital, mais il était trop tard et il avait déjà perdu la vie, ce qui a été confirmé par les responsables de l’hôpital.
Le corps de la victime était meurtri, sa poitrine et ses genoux étaient cassés et sa tête était enflée. Son corps portait de nombreux signes indiquant qu’il avait été torturé pendant des heures.
L’agence de presse officielle IRNA a rapporté le 3 septembre que Heidar Asiabi, procureur général de la province de Fars, avait confirmé la mort de Khosravanian.
L’ONU a condamné les violations des droits humains commises par le régime iranien à 65 reprises. Au lieu d’atténuer les exécutions, le gouvernement, dit « modéré », de Hassan Rouhani a accru le recours à la peine de mort en Iran. Pendant son mandat de Président, plus de 3 800 personnes ont été exécutées.
Ces exécutions comprennent 38 délinquants mineurs, 93 femmes et 91 prisonniers politiques. 219 personnes ont été exécutées en public. Les victimes comprenaient des membres de minorités religieuses ou ethniques telles que les Arabes, les Kurdes et les sunnites.
Source : Stop au Fondamentalisme