CSDHI – Lors d’une conférence, le 7 décembre, les membres du Parlement européen ont appelé leurs pays à se concentrer sur les violations des droits humains dont le régime iranien est responsable et à juger les responsables pour leurs crimes contre l’humanité.
Des parlementaires européens appellent les Etats membres de l’Europe à juger le régime des mollahs iraniens
La conférence s’est déroulée avant la Journée internationale des droits humains du 10 décembre. Parmi les participants figuraient des députés européens, d’éminents politiciens européens et la présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), Maryam Radjavi.
Dans son discours d’ouverture, Mme Radjavi a souligné la violence du régime contre les membres de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Notamment, elle a rappelé le massacre en 1988 de plus de 30 000 prisonniers politiques en Iran, dont la plupart étaient des membres et des partisans du MEK.
Madame Radjavi rappelle les crimes contre l’humanité perpétrés par le régime
Elle a déclaré que, sous le régime clérical, il est interdit aux Iraniens de mentionner le nom du MEK, sous peine de poursuite. En raison de la persécution de la résistance iranienne par le régime, y compris les exécutions de partisans du MEK lors du massacre de 1988, le peuple iranien a lancé des appels à la poursuite du Guide suprême du régime, Ali Khamenei, et du président du régime, Ebrahim Raisi, pour leurs actes de génocide et leurs crimes contre l’humanité.
Dans une citation de son discours, Radjavi a déclaré : « En ce qui concerne la communauté internationale, le silence et l’inaction face à ce crime brutal revient à apaiser les meurtriers au pouvoir en Iran. »
Elle a appelé les dirigeants européens à se tenir aux côtés du peuple iranien et à lancer un mouvement pour le soutenir dans ses appels au changement de régime. Elle a déclaré : « Je vous demande instamment d’appeler les gouvernements européens à conditionner leurs relations et leurs pourparlers avec le régime clérical à la fin des arrestations de manifestants et des tortures et exécutions dans les prisons. »
Javier Zarzalejos affirme que le massacre de 1988 était un acte de génocide
Javier Zarzalejos est député européen espagnol, vice-président de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans tous les processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation. Il a souligné que le régime iranien connaît les violations des droits humains, les plus flagrantes.
Il s’est fait l’écho des appels à traduire en justice les auteurs de ces horribles crimes contre l’humanité et à reconnaître le massacre de 1988 comme un acte de génocide, en poursuivant les personnes impliquées en conséquence.
Patrizia Toia, députée européenne italienne, a déclaré qu’une véritable enquête sur les disparitions forcées en Iran, ainsi que sur le massacre, doit être menée. Elle a déclaré : « Nous voulons utiliser la loi Magnitsky mondiale pour traduire en justice les auteurs de violations des droits humains. »
Le MEK a déclaré : « D’autres intervenants ont souligné le rôle de Raïssi dans les violations des droits humains et la nécessité de considérer les relations avec le régime à travers le prisme des crimes de Raïssi. »
Selon Petri Sarvamaa affirme que la communauté internationale aurait dû réagir quand Raïssi est devenu président
Le député européen finlandais et vice-président de la commission du contrôle budgétaire, Petri Sarvamaa, a affirmé que la communauté internationale aurait dû réagir immédiatement lorsque Ebrahim Raïssi a été choisi comme nouveau président du régime, compte tenu de son passé de violations brutales des droits humains.
Il a déclaré : « L’UE aurait dû prendre position et agir conformément à son régime mondial de sanctions en matière de droits de l’homme. Cependant, nous n’avons pas vu cela, et j’ai le sentiment que nos principes démocratiques sont trahis. »
Sarvamaa a déclaré que le Parlement européen et la communauté internationale doivent montrer qu’ils sont aux côtés des unités de résistance en Iran et apprécier leurs activités courageuses pour lutter pour ce qui est juste.
Il a déclaré : « L’histoire se souviendra de ce qu’ils font pour établir la liberté et la démocratie dans leur patrie et nous, au Parlement européen, les admirons pour cela. »
Le MEK a déclaré : « L’ancien ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi a souligné le rôle du MEK et du CNRI dans la lutte contre le régime fondamentaliste et les menaces pour le monde. »
Il a insisté sur le fait que le plan en dix points de Maryam Radjavi est le seul moyen d’assurer la liberté des Iraniens et de faire de l’Iran un endroit meilleur pour les générations futures.
Ces deux prisonniers politiques de la prison d’Oroumieh ont été fréquemment harcelés et brutalisés durant leur séjour en prison. Ils ont déjà contracté le coronavirus.
Source : INU