CSDHI – Le Dr Manouchehr Hezarkhani, l’un des universitaires spécialiste de la littérature iranienne les plus éminents et président de la commission de la culture et des arts du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), est décédé le 18 mars dans un hôpital de la banlieue parisienne.
Depuis ses études universitaires, le Dr Hezarkhani était un partisan de la campagne de nationalisation du pétrole menée par le défunt Premier ministre iranien, le Dr Mohammad Mossadeq. Il a poursuivi ses études en France, obtenant un doctorat en médecine de l’université de Montpellier, puis étudiant la pathologie à la faculté de médecine de Paris.
Il est devenu membre du conseil exécutif de l’Union des étudiants iraniens après avoir milité en France. Il a également été membre fondateur de la Société socialiste iranienne et de la Confédération des étudiants iraniens en Europe, qui est ensuite devenue la Confédération mondiale des étudiants iraniens.
Ce grand spécialiste de la littérature iranienne a rejoint l’Association des écrivains après son retour en Iran. Il a été élu au conseil d’administration de l’association à plusieurs reprises, avant et après la révolution de 1979.
Il a écrit et traduit plusieurs livres et articles dans les domaines politique et social sur une période de 70 ans, notamment des ouvrages d’Antonio Gramsci, Aimé Césaire, Maxime Rodinson, Frantz Fanon et Roy Medvedev.
Décès d’un spécialiste de la littérature iranienne, partisan du MEK
Auvers-sur-Oise, France – Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), salue les membres du Conseil. Le Dr Manouchehr Hezarkhani est le premier de la file. La photo à l’arrière-plan montre le défunt premier ministre iranien, le Dr Mohammad Mossadeq.
Le Dr. Hezarkhani a également été l’un des premiers militants politiques notables à rejoindre le CNRI en octobre 1981. Il a fait campagne pendant plus de 40 ans contre le fascisme religieux au pouvoir en Iran.
Le Dr Hezarkhani a été le représentant du CNRI à Rome de 1982 à 1984. Il est le rédacteur en chef du magazine Shura du CNRI, un journal mensuel imprimé, depuis le début de 1985. Il a ensuite travaillé comme rédacteur pour le mensuel en langue farsi Iran-Zamin de 1994 à 1996.
Le Dr Hezarkhani a rendu visite au MEK à Achraf en 2008, après l’invasion américaine de l’Irak et lorsque tous les membres du MEK étaient rassemblés au camp d’Achraf. Là, il a parlé avec des personnes qui étaient venues se battre pour la liberté et la démocratie de leur pays, mais qui étaient maintenant assiégées et vivaient dans la peur de l’avenir. Il s’est également entretenu avec un certain nombre de chefs de tribus irakiennes et de résidents ordinaires, qui considéraient le MEK comme des alliés naturels dans leur lutte contre l’entrée invisible du régime iranien dans leur pays. Il a écrit un livre sur ses découvertes après son retour à Paris. Puis, il a été publié sous le titre de « rapport sur la ville d’Achraf ».
Il y a des années, lorsqu’il a écrit sur la nouvelle légendaire du célèbre romancier iranien Samad Behrangi, « Le petit poisson noir », l’amoureux de la littérature iranienne a repris les mots du « petit poisson ». « Si je suis inévitablement confronté à la mort – ce qui arrivera – cela n’aura pas d’importance. Ce qui est important, c’est l’impact que ma vie ou ma mort aura sur la vie des autres. »
Mme Radjavi a déclaré que Hezarkhani « incarnait la dignité des écrivains et des intellectuels iraniens dans la lutte contre le Cheikh (les mollahs) et le Shah », et que Hezarkhani faisait désormais partie de l’idéal de libération lui-même.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a exprimé ses sincères condoléances à la famille du Dr Hezarkhani, à la présidence du CNRI et à ses membres, ainsi qu’à tous les membres et sympathisants de la Résistance iranienne, à la communauté des écrivains, des personnalités culturelles et des intellectuels de notre pays, et au peuple iranien, à la suite de son décès.
Source : Stop au Fondamentalisme