CSDHI – L’un des piliers du règne du régime iranien, ce sont ses séminaires. Ceux-ci agissent depuis les 41 dernières années comme des propagateurs de l’idéologie du régime. Dans ces lieux, les religieux du régime ont établi les règles fondamentalistes du régime. Ils ressemblent aux lieux sombres et terribles des histoires où de mauvaises personnes planifient des conspirations. Là-bas, les religieux forgent les règles islamiques. Ainsi, ils assurent le rôle du pouvoir inévitable des dirigeants suprêmes du régime.
La chute du régime est-elle proche ?
Mais aujourd’hui, il semble que tout ait changé et que le bruit de la chute du régime se fasse entendre dans ces lieux.
Jafar Montazeri est l’un des religieux du régime et était le procureur général du régime en 2018. Selon lui, dans la ville de Qom, certains pseudo-religieux organisent des réunions. Et le sujet des réunions de ces messieurs est de savoir comment retirer le Velayat-e-Faqih de la constitution et du système.
L’inquiétude déclarée de quelques mollahs
Le 26 août, Kazem Sedighi, le chef de la prière de Téhéran s’est exprimé en présence d’Ali Khamenei. Selon lui, le virus de l’athéisme, et celui de l’incrédulité politique sont bien plus dangereux que le coronavirus. » (Télévision officielle, 26 août)
L’ecclésiastique Naser Rafi’i en présence de Khamenei le 27 août a déclaré : « Certaines personnes portant nos vêtements et ceux du clergé disent de mauvaises choses, parfois les mêmes depuis l’étranger. Et certains d’entre eux sont des étudiants du clergé et quelques religieux. Mais les amis qui, parfois, dans des conférences sur le cyberespace et parfois dans nos propres vêtements, déçoivent les gens tout le temps, vous devrez assumer votre responsabilité devant Dieu. »
Et l’un des commandants des pasdarans, Mohammad Safar Harandi, a dit dans une interview : « Certains pendant la guerre pensaient avoir été trompés, d’autres durant la même période où nous combattions, arrêtaient d’assumer leur charge et ont dit : « Allons donc à la recherche de notre propre vie. Certains hésitaient quant à la légitimité de ces discours. » (Chaîne de télévision officielle n° 4, 28 août)
Craignant aussi de perdre toute influence, le religieux Mohammad Ali Ale-Hashem, a déclaré : « Nous devons renforcer l’espoir et la vitalité de la société islamique iranienne. Les jeunes, en particulier, doivent être optimistes quant à leur avenir et à leur tâche finale. » (Chaîne de télévision officielle Sahand, 28 août)
41 années d’horreurs tyranniques contre les promesses d’un avenir démocratique
Sur ce point, Naser Rafi’I a dit : « Certaines personnes trouvent que leur salaire crée de la frustration. C’est très dangereux. Elles nous font constamment remarquer nos faiblesses. En Albanie, certains sont payés pour dire ces choses. Pour mentir et pour décevoir le peuple. » Il désignait le principal groupe d’opposition du régime. Il s’agit de l’OMPI/MEK, qui est maintenant basé en Albanie.
Craignant l’influence du groupe d’opposition du régime MEK, un site Web officiel, mettant en garde les responsables du régime a écrit : « Des émeutes comme celles de novembre et décembre 2019, ont été commandées par les ennemis les plus hostiles de la République islamique. Ces émeutes, selon le sage Guide de la révolution, ont été planifiées par des malfaiteurs, qui vivent dans un tout petit pays, malfaisant et vraiment laid (l’Albanie) en Europe.
Source : Iran Focus