CSDHI – Très récemment, le régime des mollahs a condamné un Derviche Gonabadi, Abbas Dehghan, à une peine de prison, en plus de la flagellation et du versement du prix du sang. Il est actuellement incarcéré dans le pénitencier du Grand Téhéran (GTP).
Un Derviche Gonabadi condamné à la prison et au fouet
La branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Abbas Dehghan à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale. » Ensuite, la branche 1146 du tribunal pénal l’a condamné à un an de prison. A cette peine s’ajoutent 74 coups de fouet pour « trouble de l’ordre public », et six mois de prison pour « insulte aux agents du gouvernement », à deux ans de prison et au paiement de 140 millions de tomans en réparation pour « avoir battu et blessé des membres du Bassidj des pasdarans », et à trois ans de prison pour avoir prétendument « commencé à tuer un membre du Bassidj, branche armée des pasdarans. »
Au total, il purgera 11 ans et six mois de prison. Il recevra 74 coups de fouet et devra payer 140 millions de tomans, en réparation.
Selon la loi sur les peines islamiques, le tribunal appliquera une peine maximale de 6 ans et 3 mois contre lui.
Arrestation de centaines de Derviches Gonabadi
Les forces du régime ont arrêté Abbas Dehghan avec des centaines d’autres Derviches Gonabadi après les incidents de Golestan Haftom, le 20 février 2018. Les agents iraniens l’ont ensuite conduit au pénitencier du Grand Téhéran.
En 2018, ils ont transféré M. Dehghan dans le quartier du renseignement 2A de la prison d’Evine. Là, ils l’ont interrogé pendant 70 jours à cause d’une affaire pénale portée contre lui. A la suite de coups violents reçus à l’oreille, il a fait une attaque cérébrale et a été gravement infecté.
À l’issue de ses interrogatoires, les agents pénitenciers l’ont renvoyé au GTP.
Avant son emprisonnement, M. Dehghan avait fait don d’un de ses reins à un patient dans le besoin. Il n’a plus qu’un seul rein. A la suite de grèves de la faim et des pressions exercées par les interrogatoires, le fonctionnement de son rein s’est considérablement détérioré. Il est donc très vulnérable à la contraction des maladies, en particulier après l’apparition du coronavirus.
Né en 1987, Abbas Dehghan est marié et père de deux enfants.
Source : Iran HRM