CSDHI – Le régime iranien a exécuté de nombreux membres du MEK âgés de moins de dix-huit ans. Ces exécutions de mineurs sont plus que jamais inacceptables. Les mollahs ont torturé et exécuté des milliers de femmes affiliées au MEK. D’ailleurs, certaines étaient enceintes, ainsi que de nombreux mineurs.
Sept exécutions de mineurs l’année dernière et deux, cette année
Une autre campagne internationale visant à empêcher l’exécution d’Arman Abdolali, un mineur délinquant en Iran, a été complètement ignorée et exécutée hier. Chaque année, un certain nombre de ces personnes sont exécutées. Cela suscite une avalanche de déclarations publiques condamnant le système judiciaire du régime iranien pour une longue liste de problèmes, ainsi que pour être l’un des rares pays qui exécutent encore des mineurs en violation flagrante du droit international.
Le régime iranien est responsable de 70 % des décès chez les jeunes
On estime que le système religieux est responsable de 70 % des condamnations à mort de jeunes gens prononcées dans le monde au cours des 30 dernières années. Malgré les protestations des groupes de défense des droits humains, des gouvernements occidentaux, des militants iraniens et des expatriés, la tendance ne semble pas vouloir s’atténuer de sitôt. Le principal problème est que toutes les campagnes de clémence semblent viser uniquement la conscience de Téhéran, qui en est pourtant dépourvue.
Le soi-disant contrôleur des droits humains du pays a souvent affirmé que le droit international ne lie pas le régime si la loi en question est en conflit avec les convictions culturelles et religieuses déclarées du régime. L’interprétation extrême de l’Islam par le régime, qui permet aux garçons d’être considérés comme légalement responsables à l’âge de 13 ans et aux filles à l’âge de 9 ans, est apparemment à l’origine de la pratique consistant à assassiner les jeunes délinquants. Il n’y aurait aucune limite à ce que le gouvernement pourrait rationaliser si une telle pensée rétrograde était autorisée à transcender le droit international.
Le régime est autorisé à enfreindre le droit international
Le monde international rejette bien sûr les justifications de Téhéran pour ses actions. Cependant, le régime est autorisé à enfreindre le droit international chaque fois qu’il procède à une exécution de mineur, condamne un prisonnier sur la base d’aveux forcés ou commet tout autre abus de procédure. Le régime n’est jamais tenu pour responsable. Ainsi, il sort de chaque controverse avec un sentiment d’impunité accru.
Malheureusement, l’impunité du régime a été pleinement établie il y a plus de trois décennies, et cette permissivité fait partie d’un long héritage. Il est déjà horrible que les exécutions de mineurs soient restées impunies ces dernières années, mais il est plus facile de comprendre pourquoi Téhéran ne craint pas les représailles potentielles si l’on se souvient que le régime a procédé à des meurtres massifs de mineurs sans répercussion en 1988.
Des centaines de petits délinquants ont été exécutés
Des centaines de petits délinquants ont été exécutés dans tout le pays sur une période de trois mois, presque tous étaient des adeptes des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran). L’apparition d’une bande audio contemporaine par Hossein Ali Montazeri, le seul haut fonctionnaire iranien à avoir soulevé des inquiétudes au sujet de l’assassinat, a clairement corroboré cela en 2016.
L’ancien héritier présomptif du Guide suprême Khomeini a condamné ses collègues pour leur participation au « pire crime de la République islamique » dans l’enregistrement, publié par son fils. Puis, il a confirmé que les exécutions visaient des enfants, des femmes enceintes et des personnes ayant déjà purgé leur peine.
Le régime iranien a pendu 4 personnes, dont deux femmes, à la prison Gohardasht de Karaj.
Le bilan est de plus de 30 000 morts
Bien sûr, l'(OMPI / MEK Iran) était au courant de ces détails depuis le début. D’ailleurs, il les avait portés à l’attention des politiciens occidentaux. Néanmoins, le récit de l’OMPI / MEK Iran, qui fait état d’un nombre total de morts estimé à plus de 30 000, a été étayé par la fuite de l’enregistrement.
L’actuel président iranien, Ebrahim Raïssi, est le plus célèbre de ces criminels. Son investiture en août a peut-être été le signe le plus fort à ce jour de l’impunité dont jouit le régime pour les crimes contre les droits humains. Le silence sur le rôle antérieur de Raïssi n’est que la continuation des mêmes attitudes occidentales insensibles qui ont permis au système judiciaire du régime iranien de procéder à des exécutions de mineurs en dépit de plusieurs résolutions et annonces d’enchères.
Aujourd’hui, plus que jamais, une véritable action est nécessaire, et pas seulement des déclarations d’action.
Source : Stop au Fondamentalisme