CSDHI – Environ 60 % des personnes arrêtées par les forces iraniennes à Qom sont des mineurs et jeunes adultes.
Le commandant des forces de sécurité de l’État de la province de Qom a reconnu lors d’une conférence de presse que 60 % des personnes arrêtées lors des manifestations à Qom ont entre 15 et 22 ans. Ces statistiques ne concernent que la ville de Qom.
Plus de 400 mineurs de moins de 18 ans arrêtés lors des récentes manifestations sont maintenant en prison, détenus parmi les toxicomanes.
De cette manière, le régime iranien prépare les conditions de la dépendance de ces mineurs et jeunes adultes, et les rend passifs dans leur opposition au gouvernement.
Le ministre iranien de l’éducation a donné des précisions sur la situation actuelle des mineurs et jeunes adultes détenus. Mais il a refusé de donner des statistiques sur leur nombre.
En réponse à la question des journalistes, Yousef Noori a déclaré : « Ils ne sont pas nombreux. Je ne peux pas vous donner un chiffre exact sur leur nombre.
Lorsqu’un journaliste a demandé : « Nous avons donc arrêté des mineurs et jeunes adultes impliqués dans des manifestations ? Yousef Noori a répondu : « Dans les circonstances actuelles, ces étudiants peuvent devenir antisociaux donc nous voulons qu’ils soient réformés. »
Dans un développement connexe, les forces de sécurité ont arrêté la directrice d’une école d’art pour filles à Karaj, le mardi 11 octobre 2022.
Ces dernières auraient demandé à recevoir les images enregistrées par les caméras de surveillance de l’école, mais la directrice, Mme Oghab Neshin, a refusé de coopérer. Elle avait effacé les enregistrements. Elle a donc été arrêtée sur son lieu de travail.
L’endroit où se trouve Mme Oghab Neshin demeure inconnu au moment de la publication de cet article.
Source : Iran HRM