CSDHI – Le régime iranien a procédé à une horrible vague d’exécutions ces derniers jours, dont le meurtre brutal d’une jeune femme qui n’avait que 16 ans au moment de son arrestation. Ces actes odieux exigent une condamnation mondiale immédiate et une action pour mettre fin à ces exécutions injustes.
Exécutions de mineurs et d’innocents
Le 11 avril, les hommes de main du régime ont exécuté Marjan Hajizadeh, 19 ans, et son mari Esmail Hassaniani à la prison centrale de Zanjan. Marjan n’avait que 16 ans lorsqu’elle a été arrêtée, ce qui fait de son exécution une grave violation des lois internationales interdisant la peine de mort pour les mineurs. Leur exécution a cruellement coïncidé avec les célébrations de l’Aïd al-Fitr.
Dans un autre incident tragique, le 13 avril, Mehrdad Abdollahzadeh, 20 ans, originaire de Sardasht, a été tué par des agents du régime alors qu’il travaillait comme kolbari (porteur transfrontalier) près des hauteurs de la frontière de Beitush. Il a fait une chute mortelle après avoir essuyé des tirs des autorités criminelles.
Vague récente d’exécutions
Au cours des deux dernières semaines, le régime iranien a exécuté au moins six autres prisonniers dans différentes prisons :
- 14 avril : Arsalan Hashemi à la prison centrale de Hamedan
- 13 avril : Abuzar Salem à la prison centrale d’Isfahan
- 7 avril : Alireza Marzban à la prison centrale de Shiraz
- 5 avril : Hassan Ali Mirza Nia à la prison centrale de Khorramabad
- 25 mars : Abbas Aghaei à la prison centrale de Tabriz.
En outre, cinq détenus de la prison de Qezelhessar à Karaj ont récemment été placés à l’isolement, risquant ainsi une exécution imminente.
Une action mondiale est nécessaire
La Résistance iranienne condamne fermement ces exécutions brutales et appelle les Nations Unies, les organisations de défense des droits de l’homme concernées, l’Union européenne et les pays membres à prendre des mesures immédiates. Des mesures concrètes doivent être prises pour sauver la vie des condamnés à mort et ouvrir une enquête internationale sur la situation désastreuse des droits de l’homme dans les prisons iraniennes.
Le monde ne peut rester les bras croisés face aux violations flagrantes des droits de l’homme et de la dignité humaine perpétrées par le régime iranien. Il est urgent d’exercer une pression mondiale et de prendre des mesures de responsabilisation pour mettre un terme à ces atrocités inquiétantes.
Source : INU