FRONTPAGE Mag – Comment la République islamique en Iran augmente l’abus des femmes sous un masque religieux.
Selon une histoire récente d’actualités en persan, un homme identifié sous le nom d’Ahmad, un fervent musulman sous le régime des mollahs, a conclu un sigheh, ou mariage provisoire avec une femme prénommée Elnaz.
Le sigeh autorise le mariage provisoire en vertu de la loi en Iran. Trois jours plus tard, Ahmad aurait volé l’argent de la famille d’Elnaz et l’aurait quittée. D’après le contrat de mariage, il a été révélé qu’il avait aussi une autre femme et des enfants. Elnaz ne peut pas le poursuivre au tribunal, divorcer, ou épouser une autre personne parce que le mariage était islamique et légal. Les autorités iraniennes et les médias lui reprochent aussi ce qui lui est arrivé.
En vertu de la loi en Iran, il existe deux sortes de mariages religieusement légal: les permanents et les temporaires. Ce dernier est appelé « sigheh » ou « Motaa » (jouissance). Le sigheh est un contrat verbal qui peut durer aussi longtemps que désiré ; une heure, deux heures, une demi-journée, une semaine, un an ou plus. Bien que le sigheh soit vendu aux femmes comme un vrai mariage et que l’homme traitera la femme comme sa véritable épouse, la vraie histoire est différente. Normalement, dans un tel contrat, l’homme donne quelque chose à la femme (de l’argent, un endroit pour dormir, etc.) en échange de relations sexuelles et d’un contrôle complet sur son corps et ses sentiments.
La pratique du sigheh a seulement augmenté après l’instauration du régime des mollahs en 1979. De façon intrigante, les leaders iraniens et les imams ont leur propre justification religieuse d’un tel acte.
En réalité, dans ces situations, les femmes sont victimes de plusieurs crimes. L’homme « pieux » musulman ou le religieux en Iran prendra normalement pour proies les femmes qui vivent dans la pauvreté et sont financièrement désespérées. Certains hommes leur feront du chantage en les forçant à un mariage temporaire. Beaucoup d’histoires personnelles révèlent comment les responsables iraniens et les juges exploitent les filles emprisonnées et leur promettent qude les libérer si elles se marient provisoirement. Certaines filles vierges, étant sur le point d’être exécutées, sont forcées de se marier temporairement avec le juge parce que les vierges ne doivent pas être exécutées conformément à la loi islamique.
En outre, avec le sigheh, l’homme non seulement pense que son action est autorisé l’Islam et Dieu, mais il sent aussi qu’il accompli une action positive en traitant ainsi la femme parce que Dieu va le récompenser.
En outre, ces types de mariages temporaires donnent aux hommes un outil robuste pour empêcher les victimes (les femmes) de les poursuivre en justice pour viol. L’homme peut faire valoir que le sexe a été accompli légalement selon la loi islamique.