The Globe and Mail – Le Dr. Homa Hoodfar, anthropologue à l’Université Concordia, a été enfin libérée des griffes de la Garde révolutionnaire iranienne, qui l’a enfermé dans la cruelle prison d’Evine en juin, en Iran. Une autre citoyenne canadienne et iranienne, Zahra Kazemi, est morte en 2003.
Malgré cela, le gouvernement du président Hassan Rouhani aurait dû intervenir beaucoup plus tôt. La santé du Dr Hoodfar a été gravement éprouvée ; pendant un certain temps, elle était à peine capable de parler ou de marcher. Elle n’a jamais été une menace pour le régime iranien ; en fait, elle avait une opinion relativement bénigne de certains de ses aspects.
En même temps, son séjour prolongé et inutile à Evine était due en partie aux relations entre le Canada et l’Iran. Le Canada a fermé son ambassade à Téhéran en 2012, un an après que l’ambassade britannique l’ait fait. Avec le recul, la présence d’une ambassade canadienne aurait pu épargner une grande partie de la souffrance du Dr Hoodfar, mais c’était le département de jugement des affaires étrangères à l’époque.
Le tourment Homa Hoodfar, qui a souffert, était absolument inutile.