CSDHI – Ces derniers jours, l’Iran a connu une recrudescence des exécutions, avec un total de 49 individus envoyés à la potence en seulement 11 jours, dont 16 Iraniens baloutches.
Cette vague d’exécutions souligne l’acharnement du régime à maintenir son emprise sur le pouvoir par des moyens brutaux. Sous la direction d’Ali Khamenei, les exécutions ont été accélérées avec une cruauté sans précédent, tout cela au nom de la préservation du système oppressif du Velayat-e Faqih. Les derniers rapports indiquent qu’au moins 14 prisonniers ont été exécutés au cours des seules journées de lundi et mardi.
Le mardi 30 avril, Alireza Sargolzaei a été exécuté dans la prison de Vakilabad à Mashhad, ainsi que Mahmoud Mangali (Gorgij), Mehdi Ashtarak, Mohammad Shahbakhsh et un autre prisonnier de la prison de Birjand. Quatre des victimes étaient des compatriotes baloutches. Ce sombre bilan vient s’ajouter à la liste croissante des vies perdues à cause des politiques impitoyables du régime.
Babak Zanjani, complice de hauts responsables du régime depuis des années, a été arrêté en 2013 en raison de conflits internes au sein du régime. En 2015, il a été condamné à mort par le même système judiciaire pour « corruption sur terre par la perturbation du système économique en dirigeant un réseau organisé, fraude à grande échelle de plusieurs banques et du ministère du pétrole, falsification de 24 documents bancaires, blanchiment de 1 967 500 000 euros et diffusion de faussetés ».
Bien qu’il ait été impliqué dans une vaste fraude et un détournement de fonds, il a été condamné à 20 ans de prison, ce qui met en évidence le système judiciaire sélectif du régime. La situation critique du peuple iranien dépasse le cadre des exécutions. Nombreux sont ceux qui sont confrontés à l’oppression et aux privations, des peines sévères étant infligées pour des délits mineurs. Alors que des individus croupissent en prison pour des délits mineurs, le régime continue de fermer les yeux sur ses atrocités.
Le cas de Babak Zanjani est un rappel brutal de la corruption qui sévit au sein du régime. Malgré les crimes qu’il a commis contre l’économie du pays, la peine de Zanjani a été atténuée, ce qui soulève des questions quant à l’intégrité du système judiciaire iranien.
Alors que la communauté internationale est témoin de l’escalade des violations des droits de l’homme en Iran, il est impératif d’être solidaire du peuple iranien dans sa lutte pour la liberté et la justice. Les vies perdues lors d’exécutions absurdes nous rappellent de manière poignante qu’il est urgent de changer les choses en Iran.
Source : Stop Fundamentalism