CSDHI – Le Dr. Mohammad Maleki, 83 ans, le premier chancelier de l’Université de Téhéran après la révolution de 1979, a publié une déclaration à la suite de l’enregistrement audio divulgué de 1988 de Hossein-Ali Montazeri, ancien héritier de Khomeini, qui a reconnu que le massacre de cette année-là avait été réalisée et organisée par le régime iranien. Dans sa déclaration, le militant des droits de l’homme qui a été arrêté et emprisonné par le régime iranien à plusieurs reprises et qui est interdit de quitter le pays, affirme que les estimations fournies par les responsables du régime, sur le nombre de prisonniers politiques qui ont été exécutés lors du massacre de 1988 en Iran est beaucoup plus faible que le nombre réel.
La plupart des personnes tuées lors du massacre étaient des prisonniers politiques qui avaient des liens avec le groupe d’opposition iranien, l’organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI ou MEK).
Selon un article sur le site web du Conseil National de la Résistance Iranienne(NCRI), M. Maleki a déclaré : « J’ai des preuves qui fournissent des informations sur un grand nombre de personnes exécutées. Le nombre de 4000 à 5000 que Montazeri et d’autres ont affirmé, ne représente que les exécutions à Téhéran alors que le massacre de 1988 a également eu lieu dans d’autres villes et même dans les villages ».
Reza Malek, un ancien haut fonctionnaire du ministère des renseignement (le Vevak) du régime, a affirmé que le nombre de prisonniers politiques affiliés à l’OMPI qui ont été exécutés, était plus de 30 000.
Dr Maleki a déclaré : « Plus de 30 000 d’entre eux étaient proches de l’OMPI, et deux à trois mille étaient affiliés à d’autres groupes. Je tiens ce chiffre de ma source, qui est encore en vie ».
En novembre, l’année dernière, il a publiquement condamné l’attaque à la roquette violente du 29 octobre 2015, qui a tué 24 personnes et blessé des dizaines d’autres au camp Liberty en Irak, où les membres de l’OMPI (ou MEK) résident.
Il a dit que les victimes de l’attaque du camp Liberty « surmonteraient tous les obstacles et continueraient avec toujours plus de force leur résistance contre le régime des mollahs ». Il a également dit qu’ils « cherchent la liberté du berceau à la tombe ».
Source : Stop au fondamentalisme