Le pouvoir judiciaire des mollahs a approuvé la condamnation par lapidation d'un enseignant de musique iranien, Abdollah Farivar, dans la ville du nord de Sari.
L'enseignant de 49 ans est père de deux enfants. Il fait figure de deuxième victime de ce châtiment cruel ces huit derniers mois en Iran. Un autre homme, Jafar Kiani, a été lapidé dans la ville occidentale de Ghazvine en juillet dernier.
Le code pénal des mollahs prévoit la lapidation. L'article 104 précise que les pierres ne doivent pas être trop grosses pour tuer tout de suite ni trop petites pour ne faire que blesser. L'homme condamné est enterré jusqu'à la taille et la femme, victime de discrimination jusque dans la mort, est enterrée jusqu'aux aisselles. La loi précise que si la victime réussit à sortir de terre, elle doit avoir la vie sauve. Jusqu'à présent les quelques rares victimes qui ont pu s'extraire de leur fosse, ont été abattues par balles.
Neuf femmes et deux hommes attendent d'êtres lapidées. Le nombre croissant d'exécutions et la lapidation qui n'a aucun rapport avec l'Islam, en plus de l'exportation du terrorisme et de l'intégrisme en Irak et la course aux armes nucléaires sont essentiels à la survie du régime.