CSDHI – Des sources affiliées à l’Organisation iranienne des moudjahidine du peuple d’opposition iranienne (OMPI / MEK) en Iran fournissent constamment de nouvelles informations sur le soulèvement de novembre 2019. 504 manifestants, qui ont été tués par les forces de sécurité du régime, viennent d’être identifiés.
Au moins 1 500 personnes ont été tuées.
La présidente élue de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, a exhorté la communauté internationale à soutenir le peuple iranien et à protéger les personnes arrêtées contre la peine de mort, ce dont elles ont été menacées.
Elle a déclaré : « L’inaction de la communauté internationale a marqué la conscience de l’humanité contemporaine. »
Madame Radjavi a demandé au Secrétaire général des Nations Unies de condamner ce crime contre l’humanité, d’envoyer une mission d’enquête en Iran et de rendre visite à ceux qui sont détenus dans des centres de détention. Elle a exhorté le Conseil de sécurité à s’attaquer au crime et à demander des comptes aux dirigeants du régime, soulignant l’inaction de la communauté internationale face à l’une des atrocités les plus horribles du XXIème siècle. Elle a dit que c’est quelque chose qui a « marqué la conscience de l’humanité contemporaine » et que le régime interprétera le silence comme un « feu vert pour continuer et intensifier ses crimes ».
L’OMPI affirme que le soulèvement de novembre, qui s’est étendu à au moins 191 villes, « a ébranlé les piliers mêmes du régime des mollahs ». Elle a déclaré que le nombre de morts est probablement beaucoup plus élevé que les chiffres communiqués jusqu’à présent car le régime a même coupé l’accès à Internet afin de cacher leur répression.
Même les Gardiens de la Révolution (les pasdarans), qui mènent la répression, s’inquiètent du soulèvement, avec leur journal affilié, le quotidien Javan, affirmant qu’il s’agit des plus grandes manifestations depuis 1981.
Ils ont écrit : « Les récentes manifestations étaient similaires aux incidents de 1981. Des affrontements armés ont été signalés dans diverses villes, y compris dans la province du Khouzistan dans le sud-ouest de l’Iran. Il n’y a pas eu de cas de ce genre depuis 1981… En 2009, un certain nombre de personnes ont été tuées à l’extérieur de deux sites des forces du Bassidj où il y avait des dizaines d’armes. En 2017, un certain nombre de personnes ont été tuées lors d’une attaque contre un poste de police à Qahdarijan (centre de l’Iran). Cette année, cependant, il y a eu plus de 80 attaques contre de tels sites. La plupart des manifestants ne présentent pas de risques particuliers. Dans une ville, cependant, de deux à cinq individus ont pris le contrôle de la scène et physiquement changé le cours des manifestants, changé les slogans. Leur planification et leur direction étaient très précises et spécifiquement calculées. »
Source : Stop au Fondamentalisme