CSDHI – Le régime des mollahs a exécuté 13 prisonniers politiques à Zahedan, capitale de la province du Sistan-Baloutchistan dans le sud-est de l'Iran, à l'aube ce mardi. Ils étaient accusés de « guerre contre Dieu », et de «corruption sur la Terre ».
Par cette exécution collective, le régime cherche à créer la peur pour empêcher le développement du soulèvement populaire dans la province. Les victimes avaient passé des mois dans des terribles conditions sous la torture sans le droit à un avocat ou à un procès équitable. Le régime clérical a extrêmement peur de la population démunie de cette province et de sa colère contre la répression, la discrimination et la pauvreté.
IRNA, l’agence de presse officielle des mollahs, a rapporté lundi que les victimes devaient être pendues en public. Le régime avait appelé la population à assister à l'événement, mais, dans la crainte de l'indignation générale, il a été contraint de procéder à ces exécutions à l'intérieur de la prison de Zahedan.
La Résistance iranienne présente ses condoléances aux familles des personnes exécutées aujourd'hui et demande à toutes les organisations internationales des droits de l'homme de condamner ce crime odieux. Elle appelle également à la saisine par Conseil de sécurité de l’ONU du dossier de la répression brutale des manifestations pacifiques, des exécutions arbitraires et massives, de la répression systématique et des minorités religieuses et ethniques pour l'adoption de mesures immédiates afin de les stopper.
L'inaction et le retard de la communauté internationale face au régime et à ses crimes et la poursuite de la complaisance de l'Occident a encouragé les mollahs à poursuivre leurs crimes et leurs exécutions.
Le bilan de la dictature religieuse le mois dernier se monte au moins à 50 exécutions, et il a tué plus de 300 personnes dans les manifestations pacifiques, en a blessé et arrêté des milliers d'autres, et torture de nombreux détenus, ce qui a conduit à la mort de certains.