UPI, 23 novembre – Le gouvernement iranien a recours à davantage d’exécutions et de peines capitales pour intimider ses opposants politiques et contenir les troubles ethniques, accusent des groupes de la défense des droits de l’homme.
Des experts sur l’Iran disent que les exécutions ont augmenté depuis l’élection controversée en juillet du Président Mahmoud Ahmadinejad, a rapporté le New York Times.
Sous Ahmadinejad, les exécutions sont montées à 346 en 2008 comparé aux 86 de 2005, année où il a pris ses fonctions, dit Amnesty International.
« Le régime ne s’attendait pas du tout à ce que les gens manifestent aussi ouvertement depuis l’élection », a dit Hossein Askari, professeur en Affaires internationales à l’université George Washington. « Les exécutions visent à les effrayer. C’est fait uniquement dans ce sens. »
En ce seul mois de novembre, cinq personnes impliquées dans les manifestations ont été condamnées à mort.
Les exécutions ont soulevés des critiques croissantes contre le bilan des droits de l’homme en Iran depuis l’élection. Les Nations Unies ont adopté une résolution dénonçant l’Iran pour ses multiples violations, a rapporté le Times.