CSDHI – Le conseil national de la Résistance iranienne a publié le communiqué suivant :
Le 9 mai, la population en colère de Kamiaran dans le Kurdistan est descendu dans la rue pour protester contre l’exécution de Farzad Kamangar, prisonnier politiques et instituteur local bien connu.
Craignant les protestations populaires, le régime avait déployé dans toute la ville des nuées de véhicules et de forces répressives comme l’unité anti-émeute, les forces de sécurité et les agents des services de renseignements.
La mère de Farzad Kamangar, s’adressant à la foule venue au domicile familial présenter ses condoléances, a déclaré : Mon Farzad n’est pas mort, Farzad vient de renaitre. Tous ses élèves et le peuple du Kurdistan sont des Farzad.
Agé de 35 ans, instituteur depuis douze ans dans les quartiers défavorisés de Kamiaran, Farzad Kamangar était membre du foyer corporatif des enseignants du Kurdistan d’Iran. Il a été pendu à l’aube du 9 mai à Evine après quatre ans d’emprisonnement.
Les autorités n’ont pas averti la famille et ont menti à son avocat en lui disant avoir perdu son dossier.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a estimé que l’exécution criminelle de cinq prisonniers politiques dont unejeune femme, traduit la fragilité de la dictature religieuse face à la colère populaire et sa peur de voir se développer le soulèvement courageux du peuple pour renverser le régime du guide suprême. Elle a appelé le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité et le Haut commissariat aux droits de l’homme, ainsi que les autres organes de défense des droits humains à condamner ces crimes.
Secrétraiat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 mai 2010