En iran, l'« adultère en étant marié » est obligatoirement puni de l'exécution par lapidation. Malgré l'annonce d'un moratoire sur cette méthode d'exécution en 2002, les lapidations continuent. Amnesty international travaille aux côtés des nombreux iraniens qui font campagne pour mettre un terme à la pratique de cette méthode d'exécution particulièrement odieuse en iran.
Amnesty International vient de publier un nouveau rapport… Jafar Kiani a été enterré jusqu'à la taille et exécuté par lapidation le 5 juillet 2007 dans la province de Qazvin, au nord-ouest de l'Iran. Il avait été reconnu coupable, dix ans plus tôt, d'« adultère en étant marié » avec Mokarrameh Ebrahimi, avec qui il avait deux enfants et qui a également été condamnée à mort par lapidation. Elle a finalement été épargnée.Aux termes du Code pénal iranien, l'« adultère en étant marié » est obligatoirement puni de lapidation pour les hommes comme pour les femmes, alors que la grande majorité des pays du monde ne considère pas cette pratique comme une infraction, et encore moins comme un acte passible de la peine de mort.La lapidation est une forme d'exécution particulièrement abjecte et cruelle. La loi iranienne indique que les pierres utilisées doivent être assez grosses pour causer des blessures puis la mort, mais pas au point de tuer la victime immédiatement. Cette forme d'exécution a donc pour objectif délibéré de prolonger la souffrance des victimes. La méthode d'exécution la plus courante en Iran est la pendaison, et des centaines d'hommes et de femmes sont tués de cette façon chaque année.Depuis la révolution islamique de 1979, Amnesty International a recensé au moins 77 lapidations mais pense que le chiffre réel est probablement plus élevé, notamment parce que les données pour la période allant de 1979 à 1984 n'ont pas pu être relevées.Rapport complet