CSDHI – A l’aube du samedi 3 septembre 2022, l’un des jeunes les plus connus du Lorestan, Masoud Quaid Rahmati (Haravi), a été exécuté à la prison de Khorramabad. La justice iranienne l’a accusé de trafic de drogue.
Une source informée a déclaré à l’Iranian Human Rights Society : « Masoud était innocent, il conduisait une voiture dans laquelle une petite quantité d’héroïne a été découverte. Masoud n’en savait rien et il n’était que le conducteur de cette voiture. »
Les autorités iraniennes ont arrêté Masoud Quaid Rahmati en 2018. Puis elles l’ont condamné à mort. Selon la sentence, il était censé être exécuté après avoir purgé 5 ans d’emprisonnement. Mais cette sentence a été mise en œuvre à la hâte le matin du 3 septembre 2022.
Masoud Quaid Rahmati était un des jeunes ayant participé activement aux manifestations de 2017 dans le Lorestan. Il était connu par ses compatriotes pour sa politesse, son esprit sportif et sa bravoure.
Il était originaire de Dorud Lorestan et purgeait sa peine à la prison de Khorramabad.
Masoud Quaid Rahmati (Haravi) exécuté à la prison de Khorramabad.
Il convient de mentionner qu’à l’aube du samedi 3 septembre 2022. Deux prisonniers politiques baloutches, Mohsen ghanbarzehi et Ainullah ghanbarzehi, exécutés à la prison de Zahedan. Sous l’accusation d' »actions contre la sécurité nationale, communication avec des groupes anti-régime, et meurtre de trois agents militaires ».
La communauté iranienne des droits de l’homme condamne fermement l’exécution de citoyens. Et appelle à l’intervention immédiate des Nations Unies et du Conseil des droits humains pour mettre fin aux exécutions extrajudiciaires en Iran.
Source : Iran Human Rights Society