L’agence de presse Fars, attaché au corps des gardiens de la révolution, a annoncé dans une dépêche la pendaison de quatre détenus dans la ville de Yazd le 29 décembre. Le régime ne donne que les initiales des prisonniers et les accuse invariablement de viol ou de trafic de drogue.
Le premier délit a été légalisé par les mollahs en prison et y est une torture courante. Le second est assidument développé par le pouvoir auprès de la jeunesse après chaque révolte ainsi que dans les prisons, où il a fait la fortune de plus d’un directeur de maisons d’arrêt.