Créant une explosion sociale, le régime iranien multiplie les exécutions, en particulier en public. Avec 45 pendaisons en l’espace de cinq jours, il bat un nouveau record en matière de cruauté.
A Karadj (banlieue de Téhéran) le 19 février, les bourreaux ont exécutés 20 personnes en deux exécutions collectives : onze détenus à la prison de Ghezel-Hessar et neuf à celle de Gohardacht.
A Chiraz, le 17 février, onze prisonniers ont été pendus. Huit à la centrale d’Adel-Abad et trois autres en public sous les yeux horrifiés de la population.
A Arak, le 20 février, un prisonnier a été pendu en public. Trois jours auparavant, 3 autres prisonniers avaient été exécutés à la prison centrale.
A Kermanchah, le 20 février, trois détenus ont été pendus. Le 17 février, trois prisonniers se sont vu notifier leur peine de mort. Le procureur criminel de Kermanchah a menacé d’exécuter davantage ajoutant vouloir « traiter avec sévérité et sans merci les délinquants ».
A Bouhchehr, le 17 février, un prisonnier a été pendu.
A Zahedan, le 16 février, quatre détenus ont été pendus à la prison centrale, et à Sanandaj le même jour un prisonnier du nom d’Omar Chahbazi a été exécuté.
A Ahwaz, le 15 février, un prisonnier de 38 ans de la minorité arabe iranienne du nom de Sabah Loveimi a été exécuté à la prison Karoun