CSDHI – Hajar Atabaki, une femme condamnée à mort pour des accusations liées à la drogue, a été exécutée en silence à la prison centrale de Qazvin en Iran, en janvier 2024.
Hajar Atabaki, 41 ans, était originaire de Tabriz.
Des sources informées ont indiqué à IHRNGO que Hajar Atabaki était la mère d’un enfant et s’était séparée de son mari en 2018. Elle a été arrêtée pour des accusations liées à la drogue il y a environ deux ans et demi et condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’exécution de Hajar Atabaki n’a pas été signalée par les médias nationaux ni par les autorités iraniennes.
Les exécutions liées à la drogue n’ont cessé d’augmenter chaque année au cours des trois dernières années. Au moins 305 personnes ont été exécutées pour des accusations liées à la drogue entre le 1er janvier et le 10 octobre 2023, soit une augmentation de 69 % par rapport à la même période en 2022, et le nombre d’exécutions liées à la drogue en 2023 a été près de 20 fois supérieur à celui de 2020.
L’Iran est le plus grand bourreau de femmes. En 2023, au moins 22 femmes ont été exécutées pour des motifs liés à la drogue, au meurtre et à la sécurité en Iran. Hajar est la deuxième femme à être exécutée en janvier 2024.
Source : IHR