CSDHI – Le chef du “centre des droits de l’homme” du régime iranien, Mohammad Javad Larijani a pris la défense de la lapidation dans une déclaration à l’agence de presse Fars, des gardiens de la révolution, le 9 avril dernier : « dans le judiciaire, nous devons faire attentions aux critiques qu’on nous fait et savoir sur quoi l’ennemi est sensible. Si l’Occident est fier de l’adultère, nous devons, nous, fermement et sérieusement défendre la peine de la lapidation. »
Larijani a expliqué que “ par exemple, dans l’affaire Sakineh Achtiani, ils ont fait de la propagande contre le système. Dans cette affaire nous n’avons pas eu un seul juge en faute ; même le juge de l’affaire était sincère.”
“Le problème c’est que l’Occident ne comprend pas que le talion est différent d’une exécution. Nous n’avons pas honte de la lapidation ni d’aucun autre châtiment. Ainsi personne n’a le droit de demander à un juge de s’abstenir de rendre certaines peines parce que cela va embêter l’ONU”.