CSDHI – Le chef du soi-disant Conseil judiciaire des droits de l’homme a de nouveau exprimé sa colère à l’égard des condamnations internationales des exactions en Iran. Il a réaffirmé que le régime des mollahs « ne reculera ni sur la question nucléaire ni sur les droits de l’homme ».
Mohammad Javad Larijani a déclaré dans une interview avec l’Agence de presse Tasnime ( de la Force terroriste Qods ) que les droits de l’homme ont été détournés ( par l’Occident ) dans un domaine pour attaquer les institutions.
Larijani a déclaré le 10 avril : « Le problème est que l’Occident ne comprend pas que la loi du Talion soit différente d’une exécution. Nous n’avons pas honte de la lapidation ni d’aucun des décrets islamiques.
« Personne n’a le droit de dire à un juge d’empêcher certaines sentences parce que les Nations Unies en seront fâchées. Nous devons fermement et sérieusement défendre la peine de lapidation ».
Il a également déclaré : « La vengeance et la punition sont aussi belles que nécessaires. C’est une forme de protection des droits individuels et civils dans une société ».
Le bourreau ou celui qui est chargé d’exécuter la sentence est en fait un grand défenseur des droits de l’homme. On peut dire qu’il y a de l’humanité dans l’acte de vengeance ».
Ses dernières remarques suivent l’attaque du 17 avril sur des prisonniers politiques dans la section 350 de la prison d’Evine, commise par un grand nombre de forces répressives du régime des mollahs qui ont sauvagement battu et insulté les prisonniers. L’excuse avancée pour le raid était l’inspection de la salle.
La section 350 est celle des prisonniers politiques à la prison d’Evine, où sont détenus ceux qui sont accusés de liens avec l’organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI). Amnesty International a condamné le raid, le 17 avril.
Les assaillants étaient particulièrement focalisés sur les prisonniers affiliés à l’OMPI et les ont battu plus durement et ont blessé un certain nombre d’entre eux.
Les bourreaux ont transféré un certain nombre de prisonniers politiques dans des cellules d’isolement malgré leurs blessures sans le moindre traitement médical.
Mme Maryam Radjavi, la dirigeante de l’opposition iranienne, a appelé à une enquête internationale indépendante du Haut Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU et du Dr Ahmed Shaheed, Rapporteur spécial sur l’Iran. Elle a également appelé à des visites régulières du Comité international de la Croix-Rouge dans les prisons en Iran semblables à celles de la fin de la période du chah.