CSDHI – Hassan Aghakhani, l’avocat de Razieh Ibrahimi, a déclaré : « En ce qui concerne cette affaire, nous avons une fois de plus déposé notre requête auprès de la 35ème chambre de la Cour Suprême. Si cette requête est rejetée, la peine de « qesas » (le talion) sera probablement appliquée contre ma cliente après le mois du Ramadan ».
Razieh Ibrahimi, qui a été mariée à l’âge de 14 ans et dont un enfant est né de cette union, est accusée d’avoir tué pendant son sommeil il y a quatre ans, après de nombreuses années de disputes familiales. Elle avait 17 ans à l’époque. Après quoi, elle a été conduite à la potence une première fois, a été provisoirement épargnée et se trouve actuellement incarcérée à la prison d’Ahvaz Sepidar.
Le 21 avril 2014, elle a été de nouveau conduite à la potence sur ordre et sauvée in extrémis car elle n’avait que 17 ans au moment du délit ; son affaire a été renvoyée pour un nouvel examen.
(Agence ISNA, 17 juillet 2014)