CSDHI, 19 novembre – En anglais et en arabe, la voix de Sapho fait vibrer les coeurs rassemblés ce mercredi 18 novembre devant le Bataclan avec Imagine. Derrière eux un mur de fleurs, de dessins, de mots, et un parterre de bougies. Pêle-mêle courent les hommages aux victimes innocentes massacrées par les terroristes fanatiques et fascistes. Des bouquets de ministres, d’ambassadeurs, de personnalités et d’anonymes. Parmi eux, un drapeau vert-blanc-rouge frappé du Lion et du Soleil. L’emblême de la Résistance iranienne.
Un bouquet de roses blanches, un autre de rouges et une belle couronne blanche et rose dont le ruban porte le nom de Maryam Radjavi, la présidente élue du mouvement, sont là parmi les autres.
Sapho entonne de sa voix profonde la Marseillaise, toutes les lèvres reprennent l’hymne national, les larmes roulent. L’émotion est palpable, la douleur partagée, les frontières n’ont plus de sens, tout le monde devient Marseillaise, tout le monde paratge la peine, tout le monde rejette le terrorisme. Tous les coeurs battent pour Paris.
Alignés, portant des pancartes de solidarité avec les Parisiens, femmes et hommes de la Résistance iranienne sont là pour saluer la mémoire des victimes. Ils comprennent au plus profond la souffrance du peuple de Paris, car ils ont été eux-mêmes victimes des exécutions politiques en Iran – 120.000, dont des dizaines de milliers de femmes – et du terrorisme des mollahs à l’étranger. Alors ils ont décidé de venir soutenir les Parisiens dans l’épreuve.
Tous ont connu ces vies volées, ces destins brisés, le souffle de la peste brune, le fascisme religieux. Qui d’un frère, qui d’une soeur, qui d’enfants, qui d’amis. Ils apportent leur force de caractère, leur volonté de se battre, leur persévérance dans l’épreuve et leur foi dans la victoire des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, dans la valeur de laïcité, autant de valeurs pour lesquelles ils se battent pour l’Iran.
L’écrivain Olivier Steiner brosse un tableau très clair de la situation et de l’ennemi qui a semé la mort. Outre Daech, il pointe le foyer de l’intégrisme qui siège à Téhéran. Steiner met en exergue la force de l’unité face à ce danger commun.
Exécutions
Créé le 19 novembre 2015
La Résistance iranienne vient saluer les victimes du Bataclan à Paris
CSDHI – En anglais et en arabe, la voix de Sapho fait vibrer les coeurs rassemblés ce mercredi 18 novembre devant le Bataclan. Derrière eux un mur de fleurs, de dessins, de mots, et un parterre de bougies. Pêle-mêle courent les hommages aux victimes innocentes massacrées par les terroristes fanatiques et fascistes. Des bouquets de ministres, d’ambassadeurs, de personnalités et d’anonymes. Parmi eux, un drapeau vert-blanc-rouge frappé du Lion et du Soleil. L’emblême de la Résistance iranienne.
Un bouquet de roses blanches, un autre de rouges et une belle couronne blanche et rose dont le ruban porte le nom de Maryam Radjavi, la présidente élue du mouvement, sont là parmi les autres.
Sapho entonne de sa voix profonde la Marseillaise, toutes les lèvres reprennent l’hymne national, les larmes roulent. L’émotion est palpable, la douleur partagée, les frontières n’ont plus de sens, tout le monde devient Marseillaise, tout le monde paratge la peine, tout le monde rejette le terrorisme. Tous les coeurs battent pour Paris.
Alignés, portant des pancartes de solidarité avec les Parisiens, femmes et hommes de la Résistance iranienne sont là pour saluer la mémoire des victimes. Ils comprennent au plus profond la souffrance du peuple de Paris, car ils ont été eux-mêmes victimes des exécutions politiques en Iran – 120.000, dont des dizaines de milliers de femmes – et du terrorisme des mollahs à l’étranger. Alors ils ont décidé de venir soutenir les Parisiens dans l’épreuve.
Tous ont connu ces vies volées, ces destins brisés, le souffle de la peste brune, le fascisme religieux. Qui d’un frère, qui d’une soeur, qui d’enfants, qui d’amis. Ils apportent leur force de caractère, leur volonté de se battre, leur persévérance dans l’épreuve et leur foi dans la victoire des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, dans la valeur de laïcité, autant de valeurs pour lesquelles ils se battent pour l’Iran.
L’écrivain Olivier Steiner brosse un tableau très clair de la situation et de l’ennemi qui a semé la mort. Outre Daech, il pointe le foyer de l’intégrisme qui siège à Téhéran. Steiner met en exergue la force de l’unité face à ce danger commun.
Un artiste iranien vient aussi jouer du violon aux accents de Perse. Un beau message de Maryam Radjavi est lu devant une petite foule plurielle, très attentive. Son appel à tous les musulmans à condamner avec force ces attentats obtient une approbation unanime. « Ce phénomène néfaste sera toujours et partout un ennemi de la paix et de l’humanité », dit sont message qui a été applaudi.