CSDHI – Uniquement au cours de 2014 et 2015, le régime iranien a exécuté plus de jeunes délinquants que pendant les cinq dernières années.
Le Dr Ahmed Shaheed, rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en Iran, a publié mercredi un article sur son site web : « l’Iran est un des quelques pays qui exécutent toujours des délinquants juvéniles, des garçons ou des filles qui n’ont pas encore 18 ans lorsqu’ils commettent leur délit. »
« En 2015, des groupes défenseurs des droits de l’Homme ont fourni la preuve d’au moins trois exécutions de délinquants juvéniles, et pas moins de 160 autres attendent le même sort dans le couloir de la mort. »
M Shaheed a établi que : « le nombre d’exécutions de délinquants juvéniles en 2014-2015 est en fait le plus élevé de ces cinq dernières années. » Selon lui, les mesures « fragmentées » ne suffisent pas.
« Aujourd’hui, les juges iraniens peuvent, et le font, condamner des filles de neuf années lunaires et des garçons de quinze années lunaires à mort par pendaison, dans la violation la plus totale des droits sacro-saints et fondamentaux reconnus par le droit international. » déclara-t-il.
Les troisième et quatrième rapports sur l’Iran, du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, le 12 janvier 2016, comprennent l’application d’une convention des droits de l’enfant.
L’enquêteur de l’ONU exprime son accord avec les membres du comité en exigeant au régime iranien de prendre immédiatement les mesures qui s’imposent pour empêcher l’exécution des délinquants juvéniles en Iran, quelque soit leurs crimes.
Le mandat de Rohani a supervisé plus de 2 000 exécutions en Iran en seulement deux ans, ce qui surpasse de loin n’importe quelle période des 25 dernières années.
Selon Hassan Rohani lors d’une déclaration 20 avril 2014, ces exécutions répondent au« commandement de Dieu » et aux « lois du parlement qui appartient au peuple. »