CSDHI – Shaheendokht Molvaradi, l’adjointe de Hassan Rouhani chargée des affaires familiales et féminines s’est référé à un exemple choquant d’exécutions collectives en Iran.
« Aujourd’hui, nos lois sont définies de telle sorte que si un homme de la famille viole une loi, sa femme et ses enfants doivent aussi être punis », a-t-elle dit. « Nous savons que dans de nombreux cas, l’homme de la famille a été jeté en prison à cause de stupéfiants ou d’un autre crime, et la loi confisque ses biens même quand un petit appartement est le seul abri de sa femme et ses enfants. Quelle est la responsabilité de la loi face à une femme et à ses trois enfants dont le seul refuge est confisqué ?
« Actuellement, il y a 17 entités et institutions qui ont des budgets et sont responsables des dommages sociaux. Cependant, nous devons nous poser la question sur la place de ces institutions en diminuant les conséquences des crimes sociaux imposées aux familles ?
« L’appartement d’une famille a été confisqué, et se soucient-ils au moins de ce qu’une femme avec trois enfants fera ? La réponse à cette question n’est pas du tout importante pour les institutions qui appliquent la loi. Il y a un village dans la province du Sistan et Balouchistan où tous les hommes ont été exécutés » ?
Source : asiran.com