CSDHI – Pas un jour sans pendu, doit être la devise des mollahs en Iran. C’est la raison pour laquelle, le 1er mai, pour la Journée internationale des travailleurs ils ont exécuté un homme dans la ville de Nahavand et que le 2 mai, c’est un jeune de 28 ans qui a été pendu à Machad, deuxième ville du pays, située au nord-est. Le 3 avril, deux détenus ont été pendus à ardebil, dans le nord-ouest de l’Iran.
Les exécutions vont si vite, qu’à peine une information publiée, qu’on apprend encore d’autres exécutions.
Le mois d’avril s’est soldé par le sinistre total de 54 exécutions, dont quatre femmes. Alors qu’à droite et à gauche, la presse occidentale se pâme devant la poignée de femmes qui entrent au parlement des mollahs, pas une ligne n’est parue sur ces quatre mises à mort. Une poignée pour cacher en avril les exécutions, la femme fouettée en public et les victimes des 7000 sauvages lachés dans les rues pour la chasse aux femmes,
On sent là une belle harmonie avec le monde politique international qui lui non plus n’a pas pipé mots sur tous ces morts mais qui a envoyé force représentantes féminines, toutes plus voilées les unes que les autres, auprès des mollahs si heureux de se faire tirer leportraits avec elles, soumises. Or les femmes en Iran luttent pour avoir le droit et la liberté de choisir leur vieet de s’habiller comme elles le veulent, sans contrainte.
d’où vient ce silence de l’Occident? Crainte de perdre un contrat ? Crainte du terrorisme effréné de ce régime, parrain et banquier central de la violence terroriste au Moyen-Orient et dans le monde?
Pourtant les mollahs ne comprennent que le langage de la force et de la fermeté. Comme les sanctions qui l’ont fait reculer sur le nucléaire, la commuauté internationale doit imposer à ce régime des sanctions pour mettre fin aux exécutions en Iran.