CSDHI – Les jours se suivent et se ressemblent en Iran. Les informations arrivent au compte-gouttes, parfois rapportées par les familles des condamnés et parfois relayées sur les sites des autorités judiciaires. Ainsi trois nouvelles exécutions ont été annoncées.
Un jeune de 19 ans le 8 mai à Machad dans le nord-est de l’Iran. Et deux autres à la prison centrale d’Oroumieh, dans le nord-ouest, le 9 mai. Ces deux condamnés faisaient partie d’un lot de six qui avaient été placés en isolement cellulaire, signe de pendaison prochaine. Deux ont été grâciés et deux autres ont vu leur exécution retardée d’un mois, un délai pour trouver 400 millions de tomans, le prix du sang, à verser aux plaignants pour être grâciés.
Quant au jeune de 19 ans, il s’appelait Morteza. Son nom de famille n’a pas été divulgué. Il est parti à 4h50 à l’aube du 8 mai. Les mollahs craignent la jeunesse comme la peste. Ce 8 mai aura connu en tout trois exécutions en Iran. La potence avait été dressée dans la cour de la prison centrale. Il a été condamné à mort selon la loi du Talion, une des lois les plus crminelles des mollahs en Iran qui s’applique même pour un accident, une bagarre, et surtout les homicides involontaires sans intention de donner la mort.
Déjà 15 exécutions au mois de mai en Iran.