CSDHI – Amnesty International a publié une déclaration publique le 6 juillet au sujet de l’attaque à la roquette sur le camp Liberty en Irak. Le 4 juillet, le camp a été la cible d’une attaque qui a fait 50 blessés et causé d’importants dégâts matériels. Ils ont appelé à une enquête indépendante, impartiale et rapide. La plupart des résidents blessés ont été soignés à la clinique du camp, et cinq seulement ont été transférés vers les hôpitaux de Bagdad. Les résidents du camp ont déclaré à Amnesty International que l’attaque à la roquette a commencé à environ 20h35 alors qu’ils se rassemblaient pour rompre leur jeûne du Ramadan.
Des témoins oculaires affirment que la partie sud du camp où de nombreuses femmes résident a été la pire partie des tirs envoyés. A 30 ans, une femme a déclaré : « J’étais en train de terminer de manger quand j’ai entendu la première explosion. Je suis sortie de la salle à manger avec mes amis, et nous avons commencé à courir. Une roquette a explosé à environ trois mètres de moi. En raison de l’impact, je suis tombée sur le sol, sur mon visage. J’ai eu du sang partout sur mon visage et dans le nez ».
Le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) a également publié un article dans lequel Maryam Radjavi, leur présidente élue, condamne l’attaque. Maryam Radjavi a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union européenne et leurs Etats membres à condamner résolument l’attaque criminelle de missiles sur le camp Liberty.
Maryam Radjavi a déclaré que le régime iranien est clairement terrifié par l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK) et par la Résistance iranienne, qu’il considère comme une menace existentielle.
Comme Maryam Radjavi, Amnesty International appelle à une « enquête rapide indépendante et efficace » de cette attaque, pour que les responsables soient traduits en justice et que des mesures soient mises en place pour prévenir de futures attaques. L’organisation regrette l’absence d’enquête adéquate des attaques meurtrières précédentes contre le camp, qui a envoyé le message selon lequel les résidents du camp peuvent être attaqués en toute impunité ».
L’organisation appelle également les autorités irakiennes à assurer que les services essentiels, y compris l’électricité, soient restaurés dans le camp. Ils demandent que « l’accès aux nécessités de base ne soit pas entravé et que ceux dont les maisons ont été détruites dans le bombardement bénéficient d’un abri temporaire adéquat sans délai ».
Source : Stop au fondamentalism