CSDHI – Après une série noire de pendaisons à la vitesse de l’éclair qui a endeuillé l’Iran en septembre, les mollahs ont conclu ce mois par une exécution publique à Nichapour dans le nord-est du pays.
On peut dire qu’ils ont réglé l’affaire de manière très expéditive. Dix jours après avoir arrêté un homme de 37 ans accusé d’homicide, ce dernier a été pendu haut et court à une grue et dans la rue. Des photos et des clips ont été largement diffusés.
Il s’agit de la 83e exécution en Iran pour le seul mois de septembre. Aout en avait connu 88.
Il est absolument nécessaire de conditionner les relations diplomatiques et commerciales à l’arrêt des exécutions en Iran. Cette hécatombe trahit la faiblesse d’une dictature incapable de résoudre la crise économique qui frappe l’Iran, ni de répondre aux attentes de la population qui s’enfonce dans la pauvreté.
Il faut donc, à l’instar des sanctions qui ont fait plier le régime dans le domaine nucléaire, le contraindre à cesser les exécutions et à respecter les droits humains.