CSDHI – Le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) a rapporté que l’organisation roumaine des droits de l’homme, Şanse Égale Valoare Autoritate (SEVA) a appelé l’Organisation des Nations Unies à enquêter sur le massacre des prisonniers politiques en Iran, en 1988. Leur déclaration, publiée le 28 septembre, dénonce le massacre de 30 000 prisonniers politiques, dont beaucoup avaient des liens avec les Moudjahidines du Peuple (OMPI), qui ont été brutalement tués. Ils ont qualifié le massacre de « crime contre l’humanité » et déclaré que les responsables du « pire massacre de prisonniers politiques depuis la Seconde Guerre mondiale » devraient être punis.
Il est également noté dans la déclaration que les révélations sur le massacre tombent à un moment où les exécutions arbitraires sont en hausse, actuellement en Iran..
SEVA a souligné que Mostafa Pour Mohammadi, l’actuel ministre de la justice de Rouhani, faisait partie de la « commission de la mort » en 1988. Comme ce fut le cas du leader actuel de la Cour suprême de discipline pour les juges.
Dans la fatwa, Khomeiny a déclaré : « Comme les hypocrites perfides [Les Moudjahidines] ne croient pas à l’islam et que leurs déclarations sont enracinées dans la tromperie et de l’hypocrisie, et que leurs dirigeants ont avoué qu’ils sont devenus des renégats, alors qu’ls sont en guerre contre Dieu, … il est décrété que ceux qui sont en prison dans tout le pays et continuent de soutenir les Hypocrites font la guerre à Dieu et seront condamnés à l’exécution ».
L’Ayatollah Montazeri a écrit plusieurs lettres à Khomeiny et à la commission de la mort avec sa désapprobation à l’égard de leurs actions. Il les a averti que « le massacre de milliers de personnes en quelques jours » aurait des conséquences néfastes. Il a même dit que les Moudjahidines représentent « une idée et une façon de penser », ce qui signifie que « leur crédibilité sera renforcée » par les meurtres.
Ils rappellent que les commissions de la mort ont été formées à Téhéran et dans plus de 70 capitales provinciales et villes. Un ancien prisonnier politique de la prison de Dastgerd d’Ispahan, a confirmé que 10 personnes ont été exécutées presque tous les jours entre août et décembre 1988. Il a ensuite été découvert ce qu’il s’était passé dans d’autres prisons aussi.
Amnesty International, Human Rights Watch et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme ont qualifié le massacre de crime contre l’humanité.
Le texte intégral de la déclaration peut être consultée sur le site Web du CNRI.
Source : Stop au fondamentalisme