Un comité des Nations unies a dénoncé mardi les violations des droits de l’homme en Iran, principalement la fréquence des exécutions, la politique de discrimination contre les minorités et la violation des droits des femmes. Le comité des droits de l’homme de l’Assemblée générale a appelé à une plus grande responsabilisation et a exhorté le gouvernement iranien à procéder à des élections présidentielles transparentes en 2017.
La résolution non contraignante du comité exigeait que l’Iran remplisse ses obligations stipulées dans les traités relatifs aux droits de l’homme, dont l’Iran est signataire.
La mesure a été approuvée par 85 voix pour et 35 contre, tandis que 63 se sont abstenus.
Certains des pays qui ont voté contre la résolution sont : la Russie, l’Irak, l’Inde, le Pakistan et la Syrie. Toutefois, le Chili, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Japon et la Hongrie ont défendu la résolution, exprimant l’espoir qu’elle pousserait Téhéran à améliorer les droits de l’homme et à garantir les droits démocratiques des citoyens.
Le représentant saoudien a déclaré que le Royaume a l’habitude de s’abstenir de voter, mais cette fois-ci, il a voté en faveur de la résolution comme une reconnaissance pour le peuple iranien.
Selon la résolution, l’Assemblée générale demande instamment à l’Iran de garantir la liberté d’expression et de formation des rassemblements, de lutter contre la discrimination et les autres violations des droits des femmes et des minorités.
Dans une affaire connexe, le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Bahram Ghasemi, a rejeté la résolution internationale, affirmant qu’elle ne tenait pas compte de la situation iranienne et qu’elle était sélective.
Ghasemi a ajouté que : « le régime en Iran est démocratique-religieux et fonctionne selon des politiques et concepts de base ».
Il a également rejeté les accusations de racisme.